La députée de Côte-du-Sud et ministre déléguée au Développement économique régional, Marie-Eve Proulx, dans un communiqué envoyé aux médias, dénonce vivement la décision de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud d'aller de l'avant avec la fermeture de l'école primaire de Sainte-Lucie-de-Beauregard.
«Un exemple inacceptable d'arrogance au détriment des élèves et d'une communauté, » a déclaré Marie-Eve Proulx.
L'élue précise que dans une conversation téléphonique avec la direction de la commission scolaire dans les heures précédant la prise de décision, le ministre de l'Éducation en personne a invité les commissaires à prendre en compte la mobilisation des acteurs de la communauté afin que le processus décisionnel s'exprime de façon éclairée, et ce, dans l'intérêt premier des élèves.
Dans une lettre qui a suivi cette conversation, toujours selon la ministre Proulx, vle ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge aurait clairement indiqué à la direction de la Commission scolaire que le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur offrait un soutien financier dans le cadre des règles budgétaires.
« Mon collègue, le ministre de l'Éducation rappelait aussi dans sa missive que ces mesures de soutien aux régions et petits milieux prévoient des allocations supplémentaires visant le maintien de l'école de village et la vitalité des petites communautés. On sait que plusieurs écoles de cette commission scolaire correspondent à la définition de ces mesures », a soutenu la députée-ministre.
Madame Proulx, très sensible à ce dossier comme c'est le cas du ministre de l'Éducation, affirme que le président et la majorité des commissaires de la Côte-du-Sud ont fait preuve d'arrogance en refusant obstinément de considérer les ouvertures du ministre de l'Éducation.
« Je verrai maintenant comment on pourra réparer les pots cassés par cette commission scolaire pour s'assurer que ce seront les intérêts premiers des élèves et de cette communauté qui auront préséance », a conclu la ministre, visiblement irritée de la situation.
La réplique de la Commission scolaire de Côte-du-Sud devrait nous parvenir sous peu…