Aller au contenu

La MRC de L'Islet veut étudier le traitement mécano-biologique

Réunis le lundi 15 juin à Saint-Jean-Port-Joli, les maires de la MRC de L'Islet ont confié la réalisation de l'étude «Faisabilité technico-économique de tamisage des ordures ménagères» au Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ).

Actuellement, la MRC de L'Islet recycle 10% ou moins de ses matières putrescibles et organiques. Or, la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles stipule que ce pourcentage doit atteindre 60%... en 2015 et 100% d'ici 2020!

Pour atteindre cet objectif, la MRC peut se tourner vers une collecte à trois voies, incluant une collecte spécifique aux matières putrescibles. Mais il y a aussi la possibilité d'analyser un procédé novateur, le traitement mécano-biologique, qui permettrait d'éviter la mise ne place d'une collecte à trois voies.

Le CRIQ a déjà effectué des recherches préliminaires sur ce nouveau traitement dans la MRC de la Haute-Côte-Nord. Ces études, au stade expérimental, ont démontré qu'on pouvait récupérer jusqu'à 75% des matières putrescibles qui se trouvent parmi les ordures ménagères dans le bac bleu.

Suivant la recommandation des membres de la Table de concertation sur la gestion des matières résiduelles de la MRC de L'Islet, les maires ont accepté l'offre de service du CRIQ, mais à la condition que la MRC de la Haute-Côte-Nord participe aussi à l'étude de faisabilité afin d'en abaisser le coût. À deux, le coût de l'étude s'élèverait à 57 350$ au lieu de 73 240$ en solo.

De plus, la MRC de L'Islet déposera une demande d'aide financière au programme Pacte rural, ce qui pourrait permettre de financer jusqu'à 80% de l'étude.

Commentaires