Sur les 233 pompiers volontaires de la MRC de L'Islet, 48 bénéficient de la clause «grand-père», à savoir qu'ils peuvent continuer à combattre le feu même s'ils n'ont pas reçu toutes les formations adéquates.
Or, dans son rapport sur la tragédie de L'Isle Verte qu'il a déposé le 12 février, le coroner Cyrille Delage recommande au ministère de la Sécurité publique d'abolir cette clause grand-père au plus tard 24 mois après la publication de son document.
En bref, cette clause reconnaît des droits acquis aux pompiers formés avant 1998 et leur permet de refuser de nouvelles formations.
Le lundi 9 mars, les maires de L'Islet ont adopté une résolution demandant au gouvernement provincial de ne pas abolir la clause grand-père aussi rapidement afin de se donner du temps pour former de futurs pompiers: «Non pas que les maires soient contre la formation, bien au contraire puisqu'il s'en donne beaucoup dans la MRC, mais il faut du temps pour former un pompier. L'abolition aussi rapide de la clause grand-père pourrait nuire sérieusement à certains services incendie, surtout dans quelques petites localités de L'Islet-Sud» d'expliquer M. Langis Gamache, coordonnateur en sécurité incendie à la MRC de L'Islet.
56 actions
D'ailleurs, dans son rapport annuel qu'il déposait le 9 mars, M. Gamache a rappelé que le schéma en sécurité incendie révisé en mars 2014 prévoyait 56 actions à réaliser sur une période cinq ans. Sur ce nombre, 28 relèvent de la MRC et autant des municipalités. En une seule année, la MRC a déjà concrétisé vingt de ces actions. Six autres sont complétées de 25% à 75%. Pour les deux dernières, la MRC dispose encore de quatre ans.
«Nous avons fait un grand bout de chemin au chapitre des services incendie dans la MRC. Ici, l'entraide automatique fonctionne très bien. S'il y a un problème qu'on retrouve un peu partout, c'est la disponibilité des pompiers de jour» ajoute M. Gamache.
Mise en commun
Grande ou petite, les municipalités doivent respecter les mêmes exigences dans leur combat contre le feu: «C'est là que la mise en commun des services et l'entraide deviennent essentielles. Sainte-Perpétue, Tourville, Saint-Marcel et Sainte-Félicité mijotent présentement un projet de mise en commun de leurs ressources. Nous espérons que cette initiative fera boule de neige dans la MRC» lance M. Gamache.
Résidences
«Personne n'est à l'abri d'une tragédie comme L'Isle-Verte. Voilà pourquoi, dans un souci de prévention, nous avons effectué en 2014 une tournée des 42 résidences pour personnes âgées du territoire afin de vérifier la situation et émettre des recommandations. En général, la situation est plutôt bonne» de conclure M. Gamache.
Vignette:Il faut du temps pour former un pompier (photo: securitepublique.gouv.qc.ca).
Or, dans son rapport sur la tragédie de L'Isle Verte qu'il a déposé le 12 février, le coroner Cyrille Delage recommande au ministère de la Sécurité publique d'abolir cette clause grand-père au plus tard 24 mois après la publication de son document.
En bref, cette clause reconnaît des droits acquis aux pompiers formés avant 1998 et leur permet de refuser de nouvelles formations.
Le lundi 9 mars, les maires de L'Islet ont adopté une résolution demandant au gouvernement provincial de ne pas abolir la clause grand-père aussi rapidement afin de se donner du temps pour former de futurs pompiers: «Non pas que les maires soient contre la formation, bien au contraire puisqu'il s'en donne beaucoup dans la MRC, mais il faut du temps pour former un pompier. L'abolition aussi rapide de la clause grand-père pourrait nuire sérieusement à certains services incendie, surtout dans quelques petites localités de L'Islet-Sud» d'expliquer M. Langis Gamache, coordonnateur en sécurité incendie à la MRC de L'Islet.
56 actions
D'ailleurs, dans son rapport annuel qu'il déposait le 9 mars, M. Gamache a rappelé que le schéma en sécurité incendie révisé en mars 2014 prévoyait 56 actions à réaliser sur une période cinq ans. Sur ce nombre, 28 relèvent de la MRC et autant des municipalités. En une seule année, la MRC a déjà concrétisé vingt de ces actions. Six autres sont complétées de 25% à 75%. Pour les deux dernières, la MRC dispose encore de quatre ans.
«Nous avons fait un grand bout de chemin au chapitre des services incendie dans la MRC. Ici, l'entraide automatique fonctionne très bien. S'il y a un problème qu'on retrouve un peu partout, c'est la disponibilité des pompiers de jour» ajoute M. Gamache.
Mise en commun
Grande ou petite, les municipalités doivent respecter les mêmes exigences dans leur combat contre le feu: «C'est là que la mise en commun des services et l'entraide deviennent essentielles. Sainte-Perpétue, Tourville, Saint-Marcel et Sainte-Félicité mijotent présentement un projet de mise en commun de leurs ressources. Nous espérons que cette initiative fera boule de neige dans la MRC» lance M. Gamache.
Résidences
«Personne n'est à l'abri d'une tragédie comme L'Isle-Verte. Voilà pourquoi, dans un souci de prévention, nous avons effectué en 2014 une tournée des 42 résidences pour personnes âgées du territoire afin de vérifier la situation et émettre des recommandations. En général, la situation est plutôt bonne» de conclure M. Gamache.
Vignette:Il faut du temps pour former un pompier (photo: securitepublique.gouv.qc.ca).
Commentaires