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La paroisse de Saint-Germain-de-Kamouraska est désormais rattachée à celle de Saint-Pascal

En vertu de différents décrets signés par Mgr Pierre Goudreault le 23 novembre dernier et rendus publics depuis lors dans les deux communautés, la paroisse de Saint-Germain-de-Kamouraska vient d’être officiellement supprimée et rattachée à celle de Saint-Pascal pour n’en former désormais qu’une seule.

C’est dans un communiqué de presse envoyé aux médias locaux que le tout a été annoncé.

Outre le décret de suppression de la paroisse de Saint-Germain, Mgr Goudreault a également émis deux autres décrets, soit l’un modifiant le territoire de la paroisse de Saint-Pascal pour y inclure celui de la paroisse Saint-Germain et l’autre, prévoyant la représentation des paroissiens de Saint-Germain sur le conseil de Fabrique de Saint-Pascal, ce qui était attendu.

Pour l’émission de ces décrets, l’évêque de Sainte-Anne-de-la-Pocatière avait préalablement obtenu un avis favorable de son Conseil presbytéral, et ce, conformément aux dispositions du Code de droit canonique.

Mentionnons par ailleurs que la décision de rattacher la paroisse de Saint-Germain à celle de Saint-Pascal fait suite à un long cheminement effectué par la communauté catholique de Saint-Germain.

En effet, dès 2013, les Germainiens et Germainiennes se questionnaient sur l’avenir de leur église.

À plusieurs reprises, les fidèles de Saint-Germain se sont réunis pour évaluer et donner leur accord à la réalisation de projets pouvant assurer la pérennité de l’église paroissiale.

Le premier projet retenu a toutefois été abandonné faute de financement adéquat.

Malgré cela, en mars dernier, en raison, notamment, de la COVID 19, la fabrique de Saint-Germain a décidé de fermer l’église – décision maintenue malgré le déconfinement de juin dernier.

Des démarches ont par la suite été effectuées auprès du Cirque de la Pointe Sèche, représenté par M. Élyme Gilbert pour la cession de l’église.

Après discussion, les deux parties en sont arrivées à une entente qui a été approuvée par les instances diocésaines.

Parallèlement à cette entente, l’assemblée de fabrique a amorcé des discussions avec la Fabrique de Saint-Pascal en vue d’un regroupement possible.

Quelques critères importants ont ainsi été analysés afin de favoriser ce rapprochement. Il y a d’abord le fait que, déjà, plusieurs familles de Saint-Germain se tournent vers Saint-Pascal pour les services pastoraux.

On note également que de nombreux citoyens de Saint-Germain travaillent et font leurs achats et fréquentent les divers points de service de Saint-Pascal.

Un comité de travail formé de représentants de Saint-Germain et de Saint-Pascal s’est donc mis à l’œuvre afin de discuter des modalités de regroupement.

Les résultats de ces démarches ont été présentés aux paroissiens regroupant une trentaine de personnes.

Soulignons au passage qu’il n’y a eu aucune opposition à ce projet. De leur côté, les paroissiens et paroissiennes de Saint-Pascal se sont aussi penchés sur ce projet d’union lors d’une assemblée tenue le 1er novembre dernier.

Là encore, aucune opposition ne s’est manifestée quant à l’unification des deux paroisses.

Autres dispositions

Entrés en application dès leur promulgation, les décrets émis par l'évêque de Sainte-Anne prévoient notamment que les registres paroissiaux et tous les autres documents d'archives de la paroisse supprimée seront dorénavant conservés au siège social de la paroisse de Saint-Pascal.

D'autre part, le Règlement actuel du cimetière de la Paroisse Saint-Germain continuera de le régir jusqu'à ce qu'il soit modifié ou remplacé par la Fabrique de Saint-Pascal, et sera connu sous le vocable de « Cimetière Saint-Germain ».

Par ailleurs, le troisième décret signé le 23 novembre prévoit une « représentation minimale de la paroisse supprimée au sein de l'assemblée de fabrique de la paroisse agrandie afin de favoriser une transition harmonieuse ».

Voilà pourquoi, lors de la prochaine élection des marguilliers de la Fabrique de la paroisse de Saint-Pascal, l'un des deux sièges devenant disponibles devra être pourvu par un paroissien ou paroissienne provenant de la paroisse de Saint-Germain avant sa suppression, et ce, pour un mandat complet de trois ans à compter du 1er janvier 2021.

Advenant que ce siège devienne vacant pour quelque raison que ce soit avant le 31 décembre 2023, il devra être comblé par un paroissien ou paroissienne de Saint-Germain pour la durée non écoulée de ce mandat.

Une union en harmonie

Tant du côté de Saint-Germain que de Saint-Pascal ou du diocèse de Sainte-Anne, on se réjouit du fait que cette union des deux paroisses s'est faite dans une remarquable harmonie.

Notons que c'est la troisième fois que des communautés décident de s'unir pour l'avantage de leurs fidèles depuis l'unification des trois communautés de Rivière-du-Loup (2010) et des deux communautés de L'Islet (2012).

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