Suite à l'annonce de mardi du premier ministre Legault concernant le maintien en zone rouge de la région de Chaudière-Appalaches jusqu'au 8 mars minimalement, CMATV Nouvelles est entré en contact avec la préfète de la MRC de Montmagny, Mme Jocelyne Caron pour avoir ses commentaires sur la situation.
Rappelons que vendredi dernier, la préfète qui est également mairesse de la municipalité de Cap-Saint-Ignace avait déclaré qu'il en allait de la survie économique de nos milieux si le confinement perdurait – commentaire ayant été fait à la suite des rumeurs d'une possible prolongation de la zone rouge pour sa MRC.
Ainsi, bien que celle-ci comprenne que le variant de la COVID-19 puisse expliquer une partie de la décision du gouvernement en raison d'un manque de données scientifiques concernant ledit variant, elle s'explique cependant mal pourquoi Québec n'a tout simplement pas reporté la semaine de relâche à plus tard, le temps que le beau temps arrive et que les gens soient plus en forme, tout en ayant une population à risque qui soit davantage vaccinée, et ce, pour que la région de Chaudière-Appalaches passe immédiatement au palier orange afin que les citoyens puissent retrouver un semblant de vie.
Ce qu’elle déplore également, ce sont les faux espoirs présentés à maintes reprises par le gouvernement Legault en lien avec un possible relâchement des directives sanitaires, alors qu’au final, la région demeure en zone rouge, sans ajustement quelconque…
« C’est bien entendu que plus on continuera à être en zone rouge, pire sera la pression financière sur les épaules de nos commerçants », a expliqué poliment, Mme Jocleyne Caron.
Par ailleurs, la préfète a confirmé qu’elle était régulièrement en contact avec la députée-ministre de Côte-du-Sud, Mme Marie-Eve Proulx sur la question, mais que cette dernière n’aurait rien pu faire, car la décision, selon les propos de la ministre, revenait à la Santé publique.
Par contre, lorsque CMATV Nouvelles lui a rappelé qu’en décembre dernier, lors d’une commission parlementaire où le directeur de la Santé publique, M Horacio Arruda était interrogé par le chef parlementaire du Parti Québécois, M, Pascal Bérubé, le principal intéressé avait déclaré que le gouvernement Legault était allé plus loin que les avis de la Santé publique, en décrétant le dernier automne, la fermeture des musées, des salles à manger et des terrasses dans les zones rouges, madame Caron a déclaré : « j’ose croire que le gouvernement travaille de pair avec la Santé publique pour prendre ses décisions ».