
Alain Raby- BLOGUEUR
La reine d?Angleterre a rejeté un appel pour intervenir en faveur de la chef d?Attawapiskat en grève de la faim, Theresa Spence.
La
reine ne veut plus se mêler des affaires internes du pays. Elle vient
de l?affirmer dans le cas du conflit actuel avec les autochtones. La
constitution canadienne de 1982 l'en a éloignées. Elle ne veut plus non
plus revenir au Québec où 88% ne le souhaitait pas lors de sa dernière
visite et où elle fut reçue plutôt froidement.
Elle
serait même prête à accepter une proclamation de la République comme
cela s'est fait dans d'autres de ses colonies. Elle serait même prête,
selon moi, à accepter l'indépendance du Québec comme cela s'est produit
dans d'autres de ces colonies.
Et
si le gouvernement du Québec lui demandait d'abolir le poste de
lieutenant-gouverneur (vice-roi), par exemple, gageons qu'elle ne s'y
opposerait pas non plus, comme elle ne s'est pas opposée à l'abolition
du sénat Québécois (conseil législatif) en 1968, même si nos
parlementaires, eux-mêmes, disaient que c'était non-constitutionnel,
illégal et donc impossible. Elle a simplement dit, à cette époque, que
le Québec avait sa propre constitution interne et qu'il pouvait
procéder.
Alors qu'est-ce que nos parlementaires attendent, je vous le demande!
Seul,
Monsieur le Premier ministre, Harper, grand royaliste canadien,
s'accroche ridiculement à cette vétuste monarchie coloniale de la
Grande-Bretagne.
Alain Raby, Saint-Jean-Port-Joli