Les plaisanciers qui sillonnent le Saint-Laurent en face de Saint-Jean-Port-Joli devront désormais se méfier s'ils engagent leur embarcation au sud du Pilier-de-Pierre parce que ce qui restait de la base du phare de la roche à Veillon a disparu avec la tempête de décembre dernier. Bref, la roche devient désormais invisible à marée mi-haute.
Les grands vents du nord-est des 10 et 11 décembre ont englouti les restants de la vieille structure en bois et béton érigée en 1876 sur la roche à Veillon. Or, ces restants avaient encore leur utilité puisqu'ils permettaient de localiser cet effleurement rocheux, non visible à marée haute.
M. Jean Parent, président des Amis du Port-Joli, avait prévu le coup. Dans une lettre datée du 14 août 2014, il demandait aux représentants de Pêches et Océans s'ils avaient prévu une solution de rechange en cas de disparition des restants de la base. Restants qui ont effectivement disparu quatre mois plus tard! M. Parent pensait entre autres à une balise que le ministère pourrait installer sur la roche, en même temps que la pose des bouées au printemps, afin d'assurer la sécurité des plaisanciers.
Quelques jours plus tard, Pêches et Océans lui répondait qu'il n'y aura pas de balisage supplémentaire effectué par la Garde côtière, car la bouée H98 signale déjà le danger que représente la roche à Veillon.
À la suite de la tempête de décembre, M. Parent a donc réécrit à Pêche et Océans pour les informer de la disparition complète de la base: «Ce qui veut dire qu'à marée mi-haute à haute, on ne peut localiser la roche à Veillon» leur rappelle-t-il.
À défaut d'une balise supplémentaire, Les amis du Port-Joli demandent aux plaisanciers de bien respecter la bouée rouge H-98 en passant au sud de celle-ci ou de naviguer à environ 45 mètres (150 pieds) au sud du phare du Pilier-de-Pierre.
«Même s'il y a la bouée rouge H-98, nous espérons que cette situation ne causera pas de naufrage sur cet effleurement rocheux, comme cela se produisait avant la construction du phare» de conclure M. Parent.
Photo: Cette photo, prise en septembre 2008, montre ce qu'il restait de la base en béton et en bois de l'ancien phare de la roche à Veillon. Les 10et 11 décembre, cette base a été englouti par les flots. Il ne reste donc plus que l'effleurement rocheux qui émerge à peine de l'eau et disparaît à marée mi-haute.
Les grands vents du nord-est des 10 et 11 décembre ont englouti les restants de la vieille structure en bois et béton érigée en 1876 sur la roche à Veillon. Or, ces restants avaient encore leur utilité puisqu'ils permettaient de localiser cet effleurement rocheux, non visible à marée haute.
M. Jean Parent, président des Amis du Port-Joli, avait prévu le coup. Dans une lettre datée du 14 août 2014, il demandait aux représentants de Pêches et Océans s'ils avaient prévu une solution de rechange en cas de disparition des restants de la base. Restants qui ont effectivement disparu quatre mois plus tard! M. Parent pensait entre autres à une balise que le ministère pourrait installer sur la roche, en même temps que la pose des bouées au printemps, afin d'assurer la sécurité des plaisanciers.
Quelques jours plus tard, Pêches et Océans lui répondait qu'il n'y aura pas de balisage supplémentaire effectué par la Garde côtière, car la bouée H98 signale déjà le danger que représente la roche à Veillon.
À la suite de la tempête de décembre, M. Parent a donc réécrit à Pêche et Océans pour les informer de la disparition complète de la base: «Ce qui veut dire qu'à marée mi-haute à haute, on ne peut localiser la roche à Veillon» leur rappelle-t-il.
À défaut d'une balise supplémentaire, Les amis du Port-Joli demandent aux plaisanciers de bien respecter la bouée rouge H-98 en passant au sud de celle-ci ou de naviguer à environ 45 mètres (150 pieds) au sud du phare du Pilier-de-Pierre.
«Même s'il y a la bouée rouge H-98, nous espérons que cette situation ne causera pas de naufrage sur cet effleurement rocheux, comme cela se produisait avant la construction du phare» de conclure M. Parent.
Photo: Cette photo, prise en septembre 2008, montre ce qu'il restait de la base en béton et en bois de l'ancien phare de la roche à Veillon. Les 10et 11 décembre, cette base a été englouti par les flots. Il ne reste donc plus que l'effleurement rocheux qui émerge à peine de l'eau et disparaît à marée mi-haute.
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