Désormais, la célèbre phrase : « Je m'en vais faire un tour à l'hôtel au Lac » sera à nouveau d'actualité puisque la salle multifonctionnelle vient de se voir attribuer le nom de « L'Ôtel de Lac-Frontière ».
La nouvelle identité de cette salle aménagée dans l'église, bâtisse qui appartient à la Municipalité, a été dévoilée lors d'une cérémonie qui a attiré quelque 200 personnes, le 4 juillet dernier.
Pour les gens du Lac, cette appellation a une grande signification. D'abord, elle rappelle l'époque de l'hôtel à M. Ernest Gosselin, l'endroit de prédilection pour les fêtes et les rassemblements dans la communauté.
De plus, le nom Ôtel est étymologiquement proche de l'«autel» qui en liturgie est le lieu des sacrifices dans nos églises. Lac-Frontière, qui était jadis une municipalité prospère, avec ses 2000 habitants et ses nombreux commerces, a survécu à une crise économique importante ainsi qu'à trois incendies majeurs qui ont détruit l'ensemble de la rue Principale laissant seulement quelques bâtiments patrimoniaux en héritage.
La reconversion de l'église, elle-même, a été le dernier sacrifice de la population. Il a fallu accepter et admettre que l'ajout d'une deuxième vocation au bâtiment de l'église était la solution idéale pour assurer la pérennité de ce lieu sacré. Notons que l'autel liturgique est toujours présent à l'Ôtel et que la communauté chrétienne peut se rassembler autour de lui pour ses diverses célébrations.
Pour le maire, Guy Garant, ce projet a permis de redonner un lieu de rassemblement à la population. Cette initiative peut même générer des retombées dans l'ensemble de la région, a conclu pour sa part le préfet-adjoint de la MRC de Montmagny, Réal Bolduc.
Photo : Le comité de gestion pose près de l'affiche illustrant le logo et le nom de la salle multifonctionnelle. Derrière: Pierre Dumont, Christian Bourgault (prêtre), Guy Garant (maire), Stéphane Lapointe (président). Devant : Ghislaine Fradette, Johanne Villeneuve, Mélanie Nadeau, Diane Lemay, Yvon Lord et François Cooper. Absent sur la photo : Martin Fournier.
Commentaires