« Prenez une pause, dégagez votre esprit », est le thème de la 64e Semaine nationale de la santé mentale commanditée principalement par le Ministère de la Santé et des Services sociaux. Cette semaine est toujours la première du mois de mai. Mais parce que; « Prendre soin de sa santé mentale est aussi important que manger sainement ou faire de l'exercice! » l'Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) vous convie à débuter des actions permettant d'améliorer de multiples façons notre bien-être psychologique.
Cette campagne annuelle invite les Québécoises et Québécois à « déjouer le court-termisme », soit, la vitesse devenue norme, le chemin le plus court pour atteindre l'objectif, la primauté de l'urgence, la pression pour avoir des résultats tout de suite. Dès cette semaine, le ministère lance le bal de la pause « 52 pauses, pendant 52 semaines »
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent, installation du Kamouraska en fait d'ailleurs la demande auprès de son personnel « Dans notre milieu de travail, il y a la promotion de prendre nos pauses : "Ça fait du bien à notre santé mentale" », de nous dire madame Lucie Bérubé, du service de communications. Des activités sur notre territoire (ont été organisés par La traversée, un organisme communautaire sans but lucratif qui vient en aide aux personnes ayant vécu des problèmes de santé mentale sur le territoire du Kamouraska. Du Spinning (vélo stationnaire) a été pratiqué le vendredi 1er mai par une cinquantaine de personnes afin de promouvoir la maxime : « Un esprit sain, dans un corps sain. »
« On peut agir, de manière individuelle, en reconnaissant nos forces, en s'entourant, en exprimant sa reconnaissance et en acceptant nos émotions. Mais aussi collectivement, en intervenant sur les déterminants sociaux de la santé comme la pauvreté, l'accès à des logements de qualité, l'accès aux transports, la qualité de vie au travail, etc. Cette année nous invitons la population à expérimenter la pause pour dégager son esprit. C'est un moyen à la fois tout simple et révolutionnaire pour réduire le stress et les tensions dans notre société hyperactive emportée par un rythme effréné. Une pause à mettre en place au travail, à la maison, sur les bancs d'école.», de conclure Renée Ouimet, directrice de l'Association canadienne pour la santé mentale, Division du Québec
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