Bien que les membres du Conseil municipal de la Ville de Montmagny soient conscients que Rimouski a déjà été choisi pour l’implantation d’un programme de formation en médecine vétérinaire, ces derniers se sont récemment et unanimement manifestés afin que ça soit La Pocatière qui obtienne le programme en question, et non la capitale du Bas-Saint-Laurent.
C’est suite à une demande de la Chambre de commerce de Kamouraska-L’Islet que la Ville de Montmagny s’est positionnée en faveur de La Pocatière au détriment de Rimouski puisque, selon les dires de Marc Laurin, maire de la capitale de l’oie blanche, il est logique que ce programme se donne dans la région, notamment, en raison du fait qu’il y a beaucoup d’agriculteurs dans le secteur.
« On pourrait voir la situation changer, car la Faculté de médecine vétérinaire est chapeautée par l’Université du Québec qui a déjà un campus à Lévis et que l’ITAQ, rappelons-le, possède plusieurs infrastructures connexes dans le domaine », a expliqué M. Laurin.
Par ailleurs, à l’instar de la Ville de Montmagny, le Conseil des maires de la MRC de Montmagny devrait à son tour appuyer La Pocatière dans cette démarche.
Rappelons qu’il s’agit d’un projet évalué à 100 M$ qui serait possiblement beaucoup moins onéreux à implanter à La Pocatière qu’à Rimouski, et ce, en raison notamment des infrastructures déjà existantes et de l’expertise locale dans le domaine.
Une pétition a par ailleurs été déposée sur le site web de l’Assemblée nationale demandant au gouvernement du Québec que le site de La Pocatière soit retenu pour l’implantation d’un programme en question, et ce, sous l’égide de l’Université du Québec à Rimouski et de l’Université de Montréal.
À noter que cette dernière est parrainée par la députée de Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx, bien que celle-ci continue paradoxalement d’appuyer l’implantation de la faculté à Rimouski.
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