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Lancement d'un nouveau projet s'attaquant à l'âgisme envers les femmes en Chaudière-Appalaches

Le Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches (RGFCA) vient d’annoncer par voie de communiqué son nouveau projet « STOP à l’âgisme envers les femmes en Chaudière-Appalaches » financé par le ministère Femmes et Égalité des genres Canada, plus précisément par le Fonds de réponse et de relance féministes, qui appuie des projets proposant des changements systémiques pour l’amélioration des conditions de vie des femmes.

« Depuis le début de la pandémie, nous constatons l’importance de mettre en place des mesures pour répondre aux obstacles que vivent les femmes aînées. L’annonce d’aujourd’hui réaffirme l’engagement du gouvernement du Canada permettant à ces organismes de continuer à aider les personnes qui en ont le plus besoin. Félicitations au Réseau des groupes de femmes de Chaudière-Appalaches pour le lancement de leur projet ! », a déclaré L’honorable Marci Ien, députée, C.P., ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse.

Ce nouveau projet a pour objectif de s’attaquer aux causes structurelles de l’isolement et de la mise à l’écart des femmes aînées en Chaudière-Appalaches que la pandémie a mis en lumière.

Dans le cadre de celui-ci, l’organisme réalisera une recherche-action en collaboration avec un collectif de chercheuses afin de proposer des leviers de transformation sociale aux élus de la région sur trois grands axes, en l’occurrence (1) favoriser la participation des femmes aînées à la vie démocratique, sociale et politique, (2) favoriser leur accès aux ressources-clés ainsi que (3) favoriser la création d’un environnement sécuritaire pour toutes.

Pour rendre possible cette recherche-action, l’organisme compte sur la participation des femmes aînées de la région, notamment par le biais de ses 23 groupes de femmes membres.

« Ce qui est important dans ce projet, c’est qu’il a pour but de s’attaquer aux structures âgistes de la société, et non d’amener les femmes elles-mêmes à effectuer des changements dans leur mode de vie. L’idée c’est que le changement dans les structures améliore les conditions de vie des femmes aînées sans mettre la responsabilité sur leurs épaules pour effectuer ces changements », a expliqué la directrice générale du RGFCA, Karine Drolet.

Source: Elizabeth Jutras, Réseau des groupes de femmes Chaudière-Appalaches.

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