Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières du début du XXe siècle, pour obtenir de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
Cette journée est l'occasion de faire un bilan sur la situation des femmes à travers le monde.
Selon les pays, il y a commémoration ou manifestation, lorsque cela est possible. L'oppression des femmes et l'affirmation d'un statut subalterne à celui de l'homme sont encore érigées comme dogme dans de nombreuses cultures et mentalité rétrograde. L'actualité brûlante témoigne du choc des cultures mis davantage en évidence par l'évolution, l'expansion et l'omniprésence des médias électroniques. La mondialisation n'est pas que de nature économique, elle aussi culturelle.
Traditionnellement les groupes et associations de militantes tiennent des manifestations pour fêter les victoires et les acquis et pour faire entendre leurs revendications afin d'améliorer la situation des femmes. Aujourd'hui, la Journée Internationale des femmes reste un moment privilégié pour témoigner que l'égalité entre les hommes et les femmes n'est toujours pas atteinte.
Nombreux sont ceux et celles qui ont espoir qu'un jour, l'humanité n'aura plus besoin de célébrer ce que symbolise le 8 mars de chaque année.
En attendant, un mouvement initié il y a quelques années au Canada, progressant de par le monde, lance le message suivant : « Le 8 mars, n'offrez pas de fleurs. Messieurs, ne confondez pas avec la Saint Valentin! Cette journée est dédiée à la lutte pour les droits des femmes. Exprimez plutôt votre solidarité en portant le ruban blanc pour montrer votre opposition à la violence physique et psychologique faite envers les femmes, portez un ruban blanc épinglé à votre vêtement. »
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