Dimanche, à l'occasion de la première journée de la Semaine pour un Québec sans tabac, le Conseil québécois sur le tabac et la santé a rapporté qu'au cours des 30 dernières années, plus de 153 000 Québécois sont décédés prématurément d'un cancer causé par le tabac.
« Fumer, souffrir, mourir » est le slogan-choc choisi pour cette Semaine, qui se déroule du 17 au 23 janvier. L'édition 2016 aborde une conséquence moins connue du tabagisme par la présentation des épreuves que vit un fumeur à partir du moment où il découvre qu'il est malade, pendant son combat contre la maladie et jusqu'à son décès prématuré, comme c'est trop souvent le cas.
« Fumer, souffrir, mourir » est aussi le triste sort qui attend 50 % des fumeurs s'ils ne cessent pas de fumer. Une situation que le Conseil québécois sur le tabac et la santé trouve très préoccupante. Un récent rapport du Surgeon General des États-Unis établit que pour chaque personne qui meurt du tabagisme, au moins au moins 30 personnes vivent avec un sérieux problème de santé, qui se veut souvent fatal. « Au Québec, cela signifie des milliers de personnes qui souffrent, privées de toute qualité de vie, incapables de faire les tâches de la vie courante. Sans compter leurs proches qui sont affligés par la maladie et la souffrance d'un être cher, auxquelles ils assistent souvent impuissants », a signalé monsieur Mario Bujold, directeur général du Conseil.
Vers un Québec sans tabac est la mission du Conseil québécois sur le tabac et la santé. Ce dernier uvre depuis 39 ans à mobiliser les intervenants de divers milieux pour réduire et prévenir la consommation de tabac au Québec. Cet organisme à but non lucratif coordonne plusieurs programmes de prévention et d'abandon du tabagisme en milieu scolaire, dans les entreprises et auprès de la population.
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