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Le cégep de La Pocatière participe à l'ouverture du Centre d'études collégiales au Témiscouata

http://cectemiscouata.ca/

Texte écrit par Rafaël Leblanc-Pageau, étudiant en Arts, lettres et communication, option Médias du Cégep de La Pocatière

La première fin de session au Centre d’études collégiales du Témiscouata est maintenant amorcée.

En effet, c’est en septembre dernier qu’avait lieu la rentrée à cette nouvelle institution scolaire située à Témiscouata-sur-le-Lac, dans la MRC du Témiscouata.

Le projet, qui a officiellement démarré il y a deux ans, permet à une vingtaine d’étudiants de la région d’étudier près de chez eux.

Il s’agit pour la plupart de personnes qui font un retour aux études. « S’il n’y avait pas eu ce centre d’études, ces gens-là ne seraient pas allés étudier à Rimouski, à La Pocatière ou à Rivière-du-Loup », a souligné la directrice du CECT,  Édith-St-Amand.

Cet établissement est le fruit du travail combiné de deux cégeps, soit celui de La Pocatière et celui de Rivière-du-Loup. Le partage des tâches est simple : les enseignants du cégep de La Pocatière s’occupent d’offrir le programme de technique d’éducation spécialisée (TES), tandis que les enseignants de Rivière-du-Loup se chargent du programme Tremplin DEC ainsi que de sciences humaines à l’automne prochain.

Ce dernier devait être offert en ce moment même, mais compte tenu du nombre plutôt faible d’étudiants, celui-ci n’a pas pu se donner dès la première session.

L’idée d’une telle institution est née il y a environ trente ans. Quelques tentatives pour démarrer le CEC ont été réalisées, mais n’ont jamais abouti. Plusieurs raisons ont permis de mener à bien le projet. « Les maires de la MRC de Témiscouata ont appuyé à l’unanimité le projet et ont donc décidé d’investir 225 000 $ pour le démarrage du CEC », indique Mme St-Amand. C’est toute la communauté du Témiscouata qui se tenait derrière ce projet.

 

De plus, les règlements par rapport à l'ouverture d'un centre d'études sont moins stricts. « Maintenant, on a la possibilité d'ouvrir de petits centres d'études collégiales avec moins de cent étudiants », explique Marie-Claude Deschênes, directrice générale du cégep de La Pocatière.

Enfin, la collaboration entre deux cégeps a contribué à ce que le projet fonctionne. Au cours des précédentes tentatives, c'est seulement le cégep de Rivière-du-Loup qui dirigeait la création d'un centre d'études collégiales. « Le partage d'expertise, d'énergie, d'efforts et de sous, c'est ce qui a permis de faire débloquer ce projet-là », mentionne Mme Deschênes.

Évidemment, l'instauration d'un centre d'études collégiales amène son lot de défis. Le financement, comme toujours, est une condition qui peut paraître complexe à remplir. Toutefois, la ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, Hélène David, croit en ce projet et son ministère a donc beaucoup contribué au financement. Ensuite, les gestionnaires devront poursuivre le travail, car le CEC du Témiscouata a présentement le statut provisoire, mais devra devenir permanent d'ici trois à cinq ans.

Marie-Claude Deschênes et Édith St-Amand ont toutes deux espoir que le nombre d'étudiants augmentera. « L'annonce de la création du centre a été faite le 24 janvier. Étant donné que les inscriptions au cégep se font le 1er mars, cela ne laisse pas beaucoup de temps aux gens de connaître le centre et de s'inscrire », affirme Mme St-Amand. De plus, au moment de l'annonce officielle, les salles de classe n'étaient pas prêtes. « Les locaux ont été faits cet été, donc il n'y avait rien à voir. Je m'attends donc à ce que le nombre d'étudiants double d'ici l'année prochaine », espère Marie-Claude Deschênes.

En plus des programmes actuellement offerts, des projets sont déjà en marche. « On a des idées de programmes pour augmenter l'offre. Je ne peux pas dire de “scoops”, mais l'annonce sera faite en janvier », a conclu Édith St-Amand.

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