Un article publié le mercredi 7 janvier, dans le Journal de Québec, rapporte que plusieurs arénas sont fortement déficitaires dans l'Est du Québec dont ceux de La Pocatière avec 515 000$ et St-Pascal pour 270 000$. cmatv.ca a recueilli les arguments et commentaires des deux villes cités, chacune disposant d'un article distinct afin de réagir.
Voici les explications obtenues auprès des représentants de La Pocatière.
D'entrée de jeu, le service des communications de La Pocatière explique que la somme déficitaire est plus près de 400 000 $ puisque les revenus provenant de la MRC et de la municipalité de Sainte-Anne-de-La-Pocatière n'étaient pas inclus dans le montant du tableau publié. Aussi, après vérifications faites, le Centre Bombardier compte pour 6.44% du budget total affecté de 2015. « En ce qui concerne les revenus, il faut noter que beaucoup de services sont offerts à faible coût et parfois sans frais puisqu'ils sont déjà inclus dans le compte de taxes municipal. En plus, il y a des ententes d'échanges de services avec la Commission scolaire. Ces aspects n'apparaissent donc pas dans le ratio revenus-dépenses, ce qui accentue l'impression qu'il y a un grand déficit d'opération. », d'expliquer Isabelle Taillefer.
Le maire, Sylvain Hudon n'avait pas lu l'article du journal au moment de l'interroger. Acceptant de livrer ses commentaires après avoir été mis aux faits, il résume sa position : « Une ville n'est pas une entreprise privée cherchant à générer des profits par tous ses actifs. Si c'était le cas, beaucoup de services disparaîtraient. C'est bien d'avoir de beaux paysages à présenter, mais pour conserver et attirer des résidents, en plus des facteurs d'emplois, il faut offrir une certaine qualité de vie comparable avec ce qui est offert ailleurs, en respectant nos moyens de payer. En ce sens, les infrastructures sportives, récréatives et culturelles sont incontournables, c'est ce que nous nous sommes offert avec le Centre Bombardier. C'est une infrastructure supra locale multifonctionnelle qui sert à un bassin de population d'environ 17 000 personnes. Je reconnais que le budget de fonctionnement est considérable, mais nous mettons tout en uvre pour diminuer les coûts d'exploitation.»
La nouvelle Directrice des Services récréatifs, culturels et communautaires, Anny Morin a exposé que chacun des volets de l'édifice est exploité, certains à pleine capacité, comme la glace et d'autres moins, mais que des initiatives incluent dans la 15e édition de leur programmation « Un vent de plaisir... pour le loisir de vivre! », disponible depuis le 5 janvier et distribuée localement et dans sept municipalités environnantes, livre bien tous les efforts faits pour optimiser le Centre Bombardier.
Rappelons que le Centre Bombardier a été construit en 2009 au coût de 12 M$, défrayé au tiers par le fédéral, le provincial et la ville. La Pocatière a diminué le poids de son apport par une collecte de fonds qui a soulevé 1.5 M$, réduisant l'investissement des contribuables à seulement 2.5 M$ qui fut soumis à un règlement d'emprunt.