Un article publié le mercredi 7 janvier, dans le Journal de Québec, rapporte que plusieurs arénas sont fortement déficitaires dans l'est du Québec dont ceux de La Pocatière avec 515 000$ et St-Pascal pour 270 000$. cmatv.ca a recueilli les arguments et commentaires des deux villes cités, chacune, chacune disposant d'un article distinct afin de réagir.
Voici les explications obtenues auprès des représentants de St-Pascal.
Pour sa part de St-Pascal, le maire Rénald Bernier ne remet pas en question les chiffres cités qu'il observe être près de la vérité. Pour le reste, il abonde dans le même sens que son homologue voisin de La Pocatière. « Si les arénas étaient logés dans l'espoir d'atteindre une rentabilité financière, il n'y a pas beaucoup de municipalités au Québec qui s'en serait logé. Je mesure plutôt la rentabilité par l'usage et la fréquentation que j'estime être un beau succès. Certainement que cet équipement sportif bénéficie aussi aux gens de municipalités environnantes et que le déficit est assumé par les citoyens de St-Pascal. Par contre, en tant que ville centre, nous profitons à notre tour des retombés économiques des mêmes personnes qui apportent beaucoup à notre économie locale et en bénévolat. Sur le plan humain, il est préférable de disposer et de mettre à contribution un tel équipement de sports et de loisirs qui garde active la population de tout âge. Parlant de coût, je suis de ceux qui croient que les efforts préventifs pour le maintien en santé coutent moins cher que la prise en charge curative par le système de santé. »
Questionné sur l'usage du Centre Sportif M. Éric Lemlin, Directeur des Loisirs pour la ville: «L'aréna n'est pas utilisé la nuit et c'est tout juste. En saison, le taux d'occupation est d'environ 80%, de 8h à 23h, sur les sept jours de la semaine. Il sert au curling, au hockey scolaire, mineur, pour adultes et sénior, au roller-hockey l'été et à la tenue d'événements comme le salon du « caravaning »et à d'autres, comme précédemment le salon du cadeau. Nous recevons trois tournois de hockey annuellement, dont le Tournoi Pascot prochainement. L'élément important à considérer sur l'aspect financier, c'est qu'en région, il est impensable d'exiger les tarifs des grands centres qui sont d'environ 350.$ de l'heure. Même en demandant un coût réel que j'évalue à 160.$ par heure de glace, le prix provoquerait une baisse de l'accessibilité et de l'achalandage. Ce n'est pas le but ciblé. Hors saison, il suffit d'être imaginatif. », d'expliquer le professionnel en sports et Loisirs.
Concernant l'état du Centre Sportif, M. Bernier déclare : «Ici, l'aréna a été construit aux environ de 1976 et a toujours été bien entretenu, si bien que lorsque la vague de subvention est passée il y a quelques années, nous n'aurions pas pu nous qualifier. Selon le plan de réalisation triennale adopté par le conseil municipal et suivant une étude à venir, l'aréna fera l'objet d'une mise aux normes pour le système de refroidissement. », de conclure le maire.
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