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Le chef du Bloc Québécois rencontre le maire de Montmagny

Signe que nous sommes sur la voie du déclenchement prochain d'élections au fédéral, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet était de passage mardi à l'hôtel de ville de Montmagny avec son candidat local, Simon Bérubé afin de rencontrer le maire, Bernard Boulet.

Après une discussion cordiale concernant les enjeux locaux avec le premier citoyen de la capitale de l'oie blanche, M. Blanchette s'est présenté devant la presse régionale pour échanger avec les journalistes.

Questionné ainsi sur les chances de sa formation politique de remporter la circonscription de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, le chef bloquiste a affirmé croire au potentiel de son poulain pour ravir le siège du député sortant, le conservateur Bernard Généreux.

« On estime que le contexte est favorable. Encore là, il faut toujours être assez modeste en politique, car ça appartient aux électeurs du comté. Mais on voit bien que la stratégie des conservateurs c'est d'essayer de ressembler le plus possible au Bloc Québécois. Mais dans les faits, les valeurs québécoises de protection de la langue, de l'identité et de la laïcité et du droit pour les femmes de disposer de leur propre corps et de l'aide médicale à mourir, ce sont des choses que les conservateurs n'ont jamais acceptées. Je suis convaincu qu'essayer de copier en apparence le Bloc Québécois, va plutôt envoyer les gens de la circonscription ici ou de la grande région de Québec, vers une réflexion sur la possibilité de choisir le vrai plutôt que la copie », a clairement exprimé Yves-François Blanchet.

Interrogé également sur la dette fédérale qui est de plus de 1 billion 225 milliards de dollars, le chef bloquiste – bien qu'il estime comprendre une partie de l'endettement canadien en raison de la crise de la COVID-19 – croit qu'il y a eu de l'exagération dans les dépenses du gouvernement Trudeau, notamment, lorsque les autres partis politiques représentés sur la scène fédérale ont demandé de l'argent du programme de subvention salariale qui était destiné à protéger les entreprises en difficultés. 

« Ça n'a aucun sens. Il y a de mauvais usages qui ont été faits (…) D'ailleurs, le programme de PCRE devrait être suspendu et réanimé au besoin, car il y a certaines personnes qui étaient sur le marché du travail et qui ne sont pas, de cette façon, incitées à y retourner », a dénoncé M. Blanchet.

Concernant le projet du premier ministre Trudeau d'obliger la vaccination pour les employés fédéraux, le chef bloquiste souhaite que les gens se fassent vacciner volontairement, puisque, pour lui, il s'agit de la meilleure solution pour combattre la COVID-19, bien qu'il puisse comprendre une certaine obligation pour ceux et celles œuvrant dans la machine fédérale.

« Est-ce qu'on peut en arriver à ce que tous les gens puissent aller se faire vacciner sans tomber dans les caricatures d'obligation absolue et d'incitatifs un peu bonbon ? Mais, j'admets que lorsque tu es un employé de l'État, il y a peut-être de quoi de justifié là-dedans! Le sens des responsabilités et l'éducation devraient faire le travail ! », a conclu le député fédéral de Beloeil-Chambly, même s'il concède qu'en fin de compte, ce sera aux tribunaux de trancher en vertu de la Charte des droits et libertés du Canada.

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