On connaît maintenant le nouveau visage du CLD de L'Islet: un budget de 650 000$ comparativement à un peu d'un million$, six employés au lieu de huit, sept administrateurs à la place de seize et une vocation exclusivement économique.
Malgré des coupures budgétaires de l'ordre de 60% imposées par le gouvernement, on savait depuis la mi-juin que la MRC de L'Islet maintiendrait la compétence de son CLD en développement économique. Restait à déterminer la gouvernance de l'organisation et préciser les services-conseils à conserver.
Un comité de réflexion a donc analysé la situation et proposé divers scénario. Les maires ont retenu le suivant: le CLD maintiendra le service-conseil de base en développement économique et le conseil d'administration se composera de sept personnes au lieu de seize.
Six professionnels, au lieu de huit, assureront le service-conseil. Deux postes disparaissent: le directeur adjoint et un agent rural. L'agent de communication demeure en fonction, mais relèvera de la MRC.
Au chapitre de la gouvernance, le nombre d'administrateurs du CLD passe de seize à sept. On y retrouvera quatre entrepreneurs et trois élus qui seront nommés d'ici la fin de l'année, le temps de réviser les règlements généraux.
Malgré ce branle-bas de combat, M. Pierre Roy, le directeur général, entrevoit l'avenir avec optimisme: «Le CLD demeure le bras agissant du développement économique. De plus, au lieu d'avoir différents comités décisionnels, tous les programmes d'aide relèveront de notre conseil d'administration, de sorte qu'on pourra traiter les demandes en continu: nous allons être plus efficients. Et par souci de transparence, tous les dossiers vont se retrouver sur la table des maires».
Évidemment, de telles coupures laissent des traces. Ainsi, le CLD ne pourra plus accorder de subventions non remboursables: «Par contre, des prêts sont toujours disponibles» conclut M. Roy.
Photo : Pierre Roy, directeur général du CLD L'Islet.
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