Dans une lettre envoyée récemment à la direction générale de la santé publique de Chaudière-Appalaches, le Conseil municipal de Saint-Jean-Port-Joli s’interroge à savoir pourquoi la MRC de L’Islet n’est pas encore en zone orange.
Voici la lettre en question :
À la direction générale de la santé publique de Chaudière-Appalaches : bienvenue chez nous… qui est aussi chez vous.
Plus qu’une image bucolique accompagnée d’une réputation artistique et artisanale, Saint-Jean-Port-Joli, c’est surtout les hommes et les femmes qui l’habitent, qui l’animent, qui font de ce village, comme le disait Linda Lemay à propos de son père : « … qui est le meilleur ».
Depuis le début de l’éclosion fatidique, avec le support constant de tout le personnel médical à tous les niveaux, cette population, sans être « docile » comme le disait la ministre Guilbault, a été hautement responsable, contribuant à ce que les indices d’infection, et ce depuis mars 2020, de la MRC de L’Islet soient parmi les plus bas au Québec.
Ces résultats ont sans aucun doute contribué à faire en sorte que le taux de délestage dans les hôpitaux de Chaudière-Appalaches est le troisième plus bas au Québec après la Gaspésie-les-Iles et l’Abitibi-Témiscamingue.
Nous croyons avoir livré notre part du « contrat social », comme le disait notre premier ministre. Nous nous attendons maintenant à ce que le service de santé publique de notre région fasse preuve de maturité, de transparence et de pédagogie et nous expose clairement sur une base régulière les obstacles à notre présence en zone orange ou même jaune. Toujours prêts à en fournir plus, il nous apparaît essentiel qu’on nous fournisse les points à améliorer pour que le 22 février soit un jour de délivrance.
Un service public a des responsabilités envers le public et dans une démarche d’assainissement les citoyennes et citoyens ne sont pas des patients, mais des partenaires.
Avec l’assurance de notre collaboration.
Le Conseil municipal de Saint-Jean-Port-Joli