C'est jeudi le 1er février dernier que la propriétaire du dépanneur situé au 123 avenue de la Gare à Montmagny s'est rendu compte qu'elle s'était fait voler la veille.
En effet, lorsqu'elle a ouvert son commerce le matin, Huguette Boucher a vu que les loteries (gratteux) qui sont habituellement sur son comptoir étaient disparues et que sa caisse était vide et qu'un montant qu'elle gardait dans une enveloppe pour une ligue de quilles était également manquant.
Après avoir fait le tour du dépanneur, la dame s'est aperçue que le ventilateur connexe à l'extérieur était démanché, se rendant ainsi compte que le voleur était assurément passé par cet accès et qu'il était naturellement de petit gabarit – le trou n'étant pas très grand.
Cette dernière a par la suite contacté les policiers de la Sûreté du Québec afin que ceux-ci ouvrent une enquête sur le délit.
Par la suite, les agents ont mis en garde certains commerces du coin qu'il se pourrait que le voleur tente d'échanger des billets de loterie gagnants chez eux marqués de numéros spécifiques.
Les policiers ont en effet vu juste puisque le voleur a fait trois dépanneurs afin d'échanger les billets gagnants. Une employée de l'un d'eux a immédiatement contacté la Sûreté du Québec et le suspect s'est fait arrêter.
Les traces laissées dans la neige en périphérie du lieu du crime avec les bottes du suspect corroboraient — ce dernier a rapidement avoué son larcin…
Au total, le larron s'est emparé pour 400 $ de billets de loterie, de 50 $ dans la caisse et de 325 $ qui était dans une enveloppe. Par ailleurs, les dommages reliés à l'entrée par effraction se chiffrent à environ 200 $.
Le cambrioleur est ainsi passé le jeudi 8 février devant le juge Sébastien Proulx au palais de justice de Montmagny où il a plaidé coupable à deux chefs d'accusation en lien avec le vol et à un autre pour non-respect des conditions de probation. Il s'agit de Steve Caron 47 ans de la région qui n'en était d'ailleurs pas à ses premières frasques dans le domaine du vol.
En effet, celui-ci avait déjà été condamné par le passé à 16 mois de prison pour avoir commis un vol tout en étant cagoulé. Il passera donc la prochaine année à l'ombre pour son crime…
Lors de son arrestation, Caron avait en sa possession une somme de 627 $. Le juge Proulx lui a donc ordonné de remettre 375 $ à la propriétaire du dépanneur afin de couvrir l'argent comptant volé, toutefois, puisque le montant de la valeur des billets de loterie n'était pas clairement défini et que le coupable venait de recevoir son chèque de bien-être social, on ne pouvait définir clairement si le reste du montant qu'avait Steve Caron sur lui venait de billets gagnants ou de son chèque d'aide sociale.
Des démarches devront donc être faites par madame Boucher au palais de justice afin d'être dédommagée pour le reste de la valeur du montant volé.
À noter que madame Boucher connaissait personnellement Steve Caron…