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Le député de Côte-du-Sud souligne l'adoption du projet de loi no 99 modifiant la Loi sur la protection de la jeunesse

Francis Paquet en compagnie de Norbert Morin

Le député libéral de Côte-du-Sud, monsieur Norbert Morin, souligne  l’adoption à l’unanimité par l’Assemblée nationale du projet de loi no 99 – Loi modifiant la Loi sur la protection de la jeunesse et d’autres dispositions.

Ce projet de loi permettra d’assurer une meilleure protection aux jeunes et de favoriser la continuité et la stabilité pour les enfants, partout au Québec.

La nouvelle loi prévoit notamment :

• de favoriser la participation active de l’enfant et de ses parents à la prise de décisions et aux choix des mesures qui les concernent;
• la participation des familles d’accueil et des personnes significatives au processus judiciaire et à la prise de décision concernant les enfants qui leur sont confiés;
• de nouvelles règles relatives à l’hébergement en centre de réadaptation afin, notamment, de mieux répondre aux besoins des jeunes à risque de fuguer et qui se placent en situation de danger;
• une meilleure protection des enfants victimes de négligence sur le plan éducatif, notamment en lien avec l’obligation de fréquentation scolaire;
• de préciser les situations entraînant la suspension immédiate d’une personne responsable d’un service de garde en milieu familial;
• de faciliter le partage de l’information jugée nécessaire pour assurer la protection de l’enfant;
• de faciliter l’accès à la justice, notamment en favorisant une plus grande utilisation des moyens technologiques;

« Je me réjouis que les jeunes de Côte-du-Sud vivant en situation de vulnérabilité disposent désormais de mesures de protection qui seront encore mieux adaptées à leurs besoins et à ceux des familles à qui ils sont confiés. Je suis donc très fier de constater que notre gouvernement a à cœur de favoriser le plein épanouissement de nos jeunes, contribuant par le fait même à assurer un meilleur avenir à notre collectivité. C’est la province au complet qui bénéficiera de cette loi,  » a expliqué Norbert Morin.

« Je vois cette nouvelle loi d’un très bon œil puisqu’elle permet d’augmenter le pouvoir d’agir et la concertation des professionnels qui viennent en aide aux jeunes. Ce sont eux qui sont en mesure de faire les meilleures observations puisqu’ils sont quotidiennement en contact avec eux. De plus, il est très important d’inclure les personnes en difficulté dans ce processus puisqu’elles doivent sentir qu’elles font partie de la solution et non qu’elles la subissent. C’est à travers le dialogue que nous devenons plus efficaces, » a conclu Francis Paquet, travailleur de rue à la Maison des Jeunes de Montmagny

Rappelons que le projet de loi, qui a été déposé le 3 juin 2016 par la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, madame Lucie Charlebois, proposait un certain nombre de modifications législatives visant à bonifier la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ). Des consultations particulières se sont tenues lors de l’automne 2016, au cours desquelles 22 groupes ont pu se faire entendre. Une série d’amendements ont par la suite été déposés en juin dernier afin de bonifier le projet de loi, dont l’étude détaillée s’est conclue le 20 septembre dernier.
 

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