François Lapointe, député
Le 27 février prochain se terminera la consultation publique de Pêche et Océans Canada visant à déterminer le statut de l'Esturgeon noir du Saint-Laurent.
Les principales activités commerciales reliées à cette pêche sont à Montmagny et dans le Kamouraska.
Le député de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe a déposé le 24 février dernier, un Avis de Motion d'urgence afin d'inviter des experts à se prononcer sur le sujet, en voici l'essentiel :
Que le Comité permanent des pêches et des océans entreprenne dès que possible une analyse, et que le comité propose des recommandations quant aux répercussions écologiques, culturelles et économiques possibles de l'inscription de la population de l'Esturgeon noir (population du St-Laurent) en vertu de la Loi sur les espèces en péril, et que le Comité fasse rapport de ses constatations et recommandations à la Chambre à la première occasion.
Selon monsieur Lapointe, il y aurait des impacts environnementaux, sociaux, culturels et économiques négatifs reliés à la possible inscription de l'Esturgeon noir du Saint-Laurent au statut d'espèce en péril, tels que, pertes économiques pour les pêcheurs, perte du savoir-faire d'une pêche artisanale ainsi qu'une limitation de la portée des suivis scientifiques actuels du plan de rétablissement mis en place par les biologistes du ministère des Ressources naturelles du Québec (MRN).
« Je suis très inquiet des conséquences de cette possible décision. Dans les faits, le suivi scientifique mené actuellement par les biologistes et qui vise justement le rétablissement de la population, se fait en collaboration avec les pécheurs. C'est tellement vrai que même les quotas qui sont accordés se situent en deçà du seuil contraignant pour le rétablissement de l'espèce. Le statut d'espèce en péril empêcherait toute possibilité de capture de l'Esturgeon noir et représenterait la fin de cette collaboration », a déclaré le député Lapointe.
Les membres, à majorité conservatrice, du Comité permanent Pêches et des Océans devraient voter sur la motion présentée par le député Lapointe, et décider si le comité étudiera cette question dans les plus brefs délais, soit le 26 février.
Les principales activités commerciales reliées à cette pêche sont à Montmagny et dans le Kamouraska.
Le député de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe a déposé le 24 février dernier, un Avis de Motion d'urgence afin d'inviter des experts à se prononcer sur le sujet, en voici l'essentiel :
Que le Comité permanent des pêches et des océans entreprenne dès que possible une analyse, et que le comité propose des recommandations quant aux répercussions écologiques, culturelles et économiques possibles de l'inscription de la population de l'Esturgeon noir (population du St-Laurent) en vertu de la Loi sur les espèces en péril, et que le Comité fasse rapport de ses constatations et recommandations à la Chambre à la première occasion.
Selon monsieur Lapointe, il y aurait des impacts environnementaux, sociaux, culturels et économiques négatifs reliés à la possible inscription de l'Esturgeon noir du Saint-Laurent au statut d'espèce en péril, tels que, pertes économiques pour les pêcheurs, perte du savoir-faire d'une pêche artisanale ainsi qu'une limitation de la portée des suivis scientifiques actuels du plan de rétablissement mis en place par les biologistes du ministère des Ressources naturelles du Québec (MRN).
« Je suis très inquiet des conséquences de cette possible décision. Dans les faits, le suivi scientifique mené actuellement par les biologistes et qui vise justement le rétablissement de la population, se fait en collaboration avec les pécheurs. C'est tellement vrai que même les quotas qui sont accordés se situent en deçà du seuil contraignant pour le rétablissement de l'espèce. Le statut d'espèce en péril empêcherait toute possibilité de capture de l'Esturgeon noir et représenterait la fin de cette collaboration », a déclaré le député Lapointe.
Les membres, à majorité conservatrice, du Comité permanent Pêches et des Océans devraient voter sur la motion présentée par le député Lapointe, et décider si le comité étudiera cette question dans les plus brefs délais, soit le 26 février.
« Je crois que le comité permanent de Pêche et Océans devrait rapidement accorder un temps d'étude à ce problème pour entendre les arguments des spécialistes du sujet. Plusieurs pensent qu'il serait plus logique de définir un statut d'espèce préoccupante pour l'Esturgeon noir, et non pas un statut d'espèce en péril. On permettrait ainsi la capture de l'Esturgeon noir dans des limites bien définies par les biologistes tout en poursuivant le plan de rétablissement de l'espèce », a conclu le député Lapointe.
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