Malgré le succès que connait le Festival Country Western de Montmagny avec sa centaine de roulottes et ses milliers de visiteurs, il se pourrait bien, en raison de la demande grandissante, que l’organisatrice principale de l’évènement, madame Lyne Lamarre, déménage le festival ailleurs, si elle n’a pas, pour l’an prochain, accès à l’Aréna de Montmagny pour tenir sa 6e édition.
C’est du moins ce que cette dernière a révélé à CMATV Nouvelles lors des festivités ce week-end.
En effet, l’Expodrome Boulet étant désormais indisponible et le Pavillon Nicole étant trop restreint — elle a dû refuser du monde à l’entrée — elle doit trouver une salle beaucoup plus grande pour accueillir les nombreux amateurs.
La seule salle qui pourrait maintenant lui convenir dans la capitale de l’oie blanche est l’Aréna de Montmagny, mais rien n’est encore accepté du côté des autorités de la Ville.
Par contre, madame Lamarre souhaite que, pendant la campagne électorale municipale, les candidats se manifestent pour lui garantir l’infrastructure sportive pour la tenue de son évènement.
Lyne Lamarre rappelle que son festival entraîne des retombées économiques qui se chiffre en plusieurs milliers de dollars pour les commerces de Montmagny, autant pour les restaurants que les épiceries et motels…
Ce qu’il faut savoir, c’est que le Festival Country Western de Montmagny fait partie du regroupement des festivals et survient juste après celui de Sainte-Tite. Plus d’une centaine de roulottes se promènent ainsi d’un festival à l’autre à travers les provinces de l’Est du Canada, mais principalement au Québec.
Madame Lamarre affirme que d’autres localités au Québec seraient prêtes à l’accueillir, le cas échéant d’un refus d’obtenir l’Aréna par la Ville.
Soulignons qu’il est impossible pour elle de changer sa date d’évènement, puisque son festival fait partie d’un circuit, comme expliqué plus haut.
« Je veux demeurer à Montmagny, cependant, je ne peux continuer à refuser du monde à l’entrée en raison d’une salle trop petite avec un son non optimal. Il en va de la crédibilité du Festival, » a conclu Lyne Lamarre.
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