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Le joyeux potager naufragé sur ma galerie…

Tel Gilligan dans la célèbre série d’autrefois, je cultive mes légumes sur mon île urbaine dont la rue St Jean Baptiste délimite le rivage…

Le but de ce potager urbain n’en est pas un de subsistance absolue, mais plutôt s’offrir le plaisir de récolter sur ma galerie  ce que l’on sème se préparant un bon repas. Que ce soit des fines herbes odorantes comme le basilic, origan, thym, ou persil, des fèves jaunes qui sont déjà abondantes, de fabuleuses et gouteuses tomates cerise et italienne qui ne peuvent être plus bio que cela.

Les concombres qui sont très contents d’être sur une île où il pleut à tout les jours avec plein de cordes et de petits piquets pour pouvoir grimper au-dessus du sol humide pour se développer au sec tout en conservant leurs humidités  en-dedans.

La salade romaine elle, pas de problème, elle aime ça la compagnie, j’en ai plantées dans tout les bacs avec les autres naufragés et çà pousse au pas de course en bousculant même les plus fragiles sur patte. Effrontée, mais pardonnée, elle agrémentera grandement mon assiette avec ses amis, ils vont tous être dans le même bateau.

Il ne faut pas oublier non-plus les betteraves qui rougissent de plaisir en regardant les voitures d’eau qui passent. Les bets sont toujours un délice, que ce soit marinées, fraiches ou cuites. Elles côtoient sur l’ile d’à côté, les poivrons vert feuille qui attendent patiemment que je les cueille, en attendant, ils se contentent de grossir un peu plus à chaque jours, promesse d’une belle récolte dans le détour.

Dans toute équipage, il y a toujours un ou une méchante, un pirate qu’il faut surveiller de près, au cas où.

Son nom ??  ¨Carolina reaper ¨.Je voulais essayer des piments extrêmes et là, je suis servi. J’en ai deux plants que j’ai trouvés chez Beau site à Montmagny et qui poussent comme des champignons pressés. Je suis allé voir ses antécédents dans ma boule de cristal et ceux qui ont eu affaire à s’y frotter, l’ont douloureusement regretté. Il serait 1068 fois plus fort que le fameux Tabasco.

De ce que j’ai compris dans ce qui est écrit sur lui sur internet, plus les piments forts manquent d’eau et plus qu’ils sont forts. Donc chez-moi, Carolina reaper a continuellement les orteils dans l’eau au fond de sa chaloupe, on verra bien le résultat plus tard.

Je vous raconte tout cela avec humour, parce que pour moi, c’est un plaisir renouvelé à chaque matin d’arroser ces voyous mal-rasés qui ont pris racine sur ma galerie et pire encore, ils ont même envahies celle de mon voisin Gilles qui aime bien les légumes, il va être servie en titi...

Dans les grands centres comme Montréal, Vancouver ou Toronto, la micro-culture urbaine est très populaire et beaucoup de galeries se retrouvent avec des petits potagers en plein cœur de la ville.

Pour ma part, çà fait une douzaine d’années que je m’amuse à faire des essaie-erreur et avec des bons succès aussi. C’est très simple, Tout ce que çà prend, c’est quelques boites à fleurs, des poches de bonne terre à légumes en quantité suffisante pour remplir ces boites, quelques plants déjà partis qu’on retrouve dans les centres horticole et des sachets de graines de légumes vendus en quantité partout dans les grandes surfaces. Même qu’il est encore temps de démarrer vos cultures, on est au début de l’été et il s’annonce très bien.
Le pouce vert ? Même pas…

Vous remplissez votre contenant de terre de qualité pour les jardin urbain, vous y plantez vos plants ou les graines que vous avez choisie en gardant les bonnes distances entre chaque petites semences et placez ces boites sur la galerie pour qu’ils puissent avoir un peu de soleil pour grandir en beauté...

Abracadabra  !!! Et le tour est joué.

La magie de la nature va se manifester sur votre galerie. Les couleurs, l’odeur du feuillage et des fines herbes, sans oublier la fraicheur des légumes que vous aller récolter seront votre récompense toute l’été et même après.

Tout ce qu’il faut faire ?

Arroser régulièrement tout simplement et çà va pousser...


Mon voisin Chistian qui a la même passion que moi, cultive aussi sur sa galerie au 2 ième étage de la bâtisse d’à côté et c’a pousse très bien chez-lui aussi.

Lors d’une de ses visites, il m’a posée une bonne question.

«  Comment ce fait-il qu’on es les deux seul à jardiner sur nos galerie dans notre quartier ? »

As-tu pensé comment çà pourrait être le fun si il y en avait plus de ces micro-potagers de galerie le long de la rue principale ou dans d’autres rue, çà embellirait notre belle ville.

J’ai pas eu de réponse à lui donner.

Vous, en avez-vous une réponse  ???

Daniel Munro

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