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Le Kamouraska basculera vendredi soir en zone rouge foncé

Mauvaise nouvelle pour les citoyens demeurant dans la MRC du Kamouraska puisqu’à compter de la nuit de vendredi à samedi, une bonne partie de la région du Bas-Saint-Laurent tombera en zone rouge foncé, et ce, jusqu’au 9 mai prochain.

C’est le ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Christian Dubé qui en a fait jeudi l’annonce pour les MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup, de Témiscouata, des Basques ainsi que de Rimouski-Neigette.

Les écoles primaires resteront cependant ouvertes sur tout le territoire du BSL.

En ce qui concerne les écoles secondaires, les cours seront offerts à distance.

Explicitement, la MRC du Kamouraska aura les mêmes contraintes que celles de Montmagny et de L’Islet, soit le couvre-feu de 20h à 5 h, la fermeture des commerces non essentiels, ainsi que la fermeture des musées, des salles de spectacle, des cinémas ainsi que des gyms.

Bien entendu, le télétravail sera obligatoire pour tous, sauf pour les personnes dont la présence demeure essentielle.

La Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet n’a pas tardé à réagir à la suite de cette annonce en demandant au gouvernement Legault un plan clair, progressif et durable pour ses commerçants !

« Après être passée au travers de deux vagues successives de la COVID, la troisième continue de faire mal aux commerçants de la région et cette obligation de fermeture qui perdure, d’une semaine à une autre, est difficile à gérer.  Nos commerçants ont besoin d’explications et de réponses à leurs questions. On sent un degré de découragement de plus en plus important, une incompréhension face à certaines règles mises en place. Donc, la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet (CCKL) joint sa voix à d’autres Chambres de commerce du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches et demande à notre gouvernement un plan de relance clair, précis, progressif et durable », s’est exclamé Vincent Bérubé, président de la CCKL.

Ce dernier s’interroge d’ailleurs sur la façon que la Santé publique définit ce qui est essentiel ou pas.

« C’est avec déception que nous accueillons cette nouvelle. Il était clair que la situation depuis plusieurs jours n’était pas rose, mais nos commerçants se croisaient les doigts pour échapper à cette zone qu’on peut appeler “bourgogne”. Ça fait mal ! Malgré que les recommandations de la santé publique aient été suivies à la lettre dans nos commerces et qu’il ne semble pas y avoir vraiment d’éclosion dans ceux-ci, après les restaurants, bars, microbrasserie, salle de quilles, etc, les commerces jugés non essentiels sont maintenant les boucs émissaires de la pandémie. Même si le gouvernement et la santé publique déterminent ce qui est un commerce essentiel, il se trouve que la vision en est tout autre pour l’entrepreneur possédant un commerce, car dans la vie de cette personne et de sa famille, son commerce est essentiel ! Espérons que la vaccination aura un effet bénéfique rapidement pour un revirement de situation ».

Même son de cloche pour la directrice générale de la CCKL, Mme Nancy Dubé.

« Nous nous faisons, encore une fois, les porte-paroles de nos entrepreneurs qui souhaitent pouvoir avancer avec cohérence pour ne surtout pas reculer. Bien que nous convenions que le gouvernement ait eu à prendre des décisions difficiles dans ce contexte particulier, nous croyons qu’il doit établir et communiquer un plan clair, progressif et responsable vers un retour à la normale de notre économie ».

La situation étant à un point tellement préoccupant que la CCKL relance encore une fois toute l’importance de contribuer à l’achat local. « C’est plus important que jamais ».

Rappelons que les éclosions en milieu de travail se retrouvent essentiellement dans des secteurs jugés essentiels.

« La CCKL demande donc un plan clair, progressif et durable afin de rassurer les entreprises et leurs dirigeants, et que celui-ci soit orienté avec les démarches du plan de vaccination dans notre région », a conclu Vincent Bérubé, président de la CCKL.

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