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Le nombre de signalement à la DPJ est à la hausse

Michel Chassé-L'Oie blanche

Si le nombre de signalements traités par la Direction de la protection de la jeunesse a augmenté de 4% à l'échelle provinciale en 2012-2013 pour atteindre 80 540 cas, il a grimpé de 8,4% dans Chaudière-Appalaches pour s'arrêter à 3 782. De ce nombre, le Centre jeunesse Chaudière-Appalaches en a retenu 1 537 comparativement à 1 559 l'année précédente.

Les signalements pour négligence et risque sérieux de négligence représentent encore la plus grande proportion, soit 36% pour l'ensemble du Québec.

Sur la Côte-du-Sud, le nombre total des signalements retenus par le Centre jeunesse Chaudière-Appalaches se trouve à la baisse dans les MRC de Bellechasse (117 contre 158) et L'Islet (50 contre 56) et à la hausse dans celle de Montmagny (86 contre 69).

Dans ces trois MRC, les signalements pour néglicence viennent aussi en tête de liste: ils ont augmenté dans Montmagny (17 au lieu de 12) et baissé dans L'Islet (17 au lieu de 20) et Bellechasse (39 au lieu de 32). Il en va de même pour les risques sérieux de néglicence qui ont grimpé dans Montmagny (16/10) et ont diminué dans L'Islet (4/11) et Bellechasse (16/25).

Au chapitre des abus physiques, le centre jeunesse rapporte des signalements à la baisse dans Bellechasse (24 contre 29), à la hausse dans L'Islet (17 contre 8) et stables dans Montmagny (19).

Les signalements relatifs aux abus sexuels ont diminué dans Bellechasse (7 à 5) et L'Islet (4 à 1), mais ont augmenté dans Montmagny (3 à 5). Même tendance pour les risques sérieux d'abus sexuels qui ont enregistré une baisse dans Bellechasse (5 à 1) et L'Islet (2 à 0) et une hausse dans Montmagny (3 à 5).

Kamouraska

Le nombre de signalements reçus dans le Bas-Saint-Laurent a aussi augmenté au cours du dernier exercice, passant de 2 097 à 2210, une majoration de 5%. Par contre, le nombre de signalements retenus a diminué, soit 769 en 2012-2013 au lieu de 858 en 2011-2012.

Dans la MRC de Kamouraska, le centre jeunesse a reçu un nombre total de 161 signalements, mais n'en a retenu que 29.

Parents et autres

Même si la protection des enfants relève en tout premier lieu des parents, les DPJ estiment que ce rôle appartient également aux adultes qui les côtoient quotidiennement: «Qu'il s'agisse d'un oncle, d'une tante, d'un voisin, d'un éducateur, d'un professeur, d'un médecin, d'une infirmière, d'un bénévole ou d'un intervenant, chacun a cette responsabilité» de soutenir les DPJ.

Ces derniers insistent également sur la valeur et la portée d'un engagement envers les enfants: «Plusieurs jeunes témoignent de l'importance du rôle qu'ont eu des personnes significatives qui ont croisé leur chemin et des liens qu'ils ont créés avec eux».

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