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Le Notre Père subit une modification

Les pratiquants francophones de l’Église catholique romaine au Canada devront réapprendre un verset du « Notre Père » à compter de décembre.

En effet, selon le quotidien Le Soleil, l’avant-dernier verset, « Ne nous soumets pas à la tentation », deviendra officiellement « Ne nous laisse pas entrer en tentation ».

La raison évoquée est forte simple, dans l’ancienne version, « beaucoup comprennent que Dieu pourrait nous soumettre à la tentation, nous éprouver en nous sollicitant au mal », lit-on dans un document de la Conférence des évêques de France, publié en 2017, et cité par les évêques canadiens.

Or, « Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne », indiquent les exégètes en citant saint Jacques.

La nouvelle traduction écarte ainsi l’idée que Dieu lui-même pourrait nous soumettre à la tentation.

Les évêques catholiques de rite latin du Canada ont donc décidé, lors de leur récente assemblée générale annuelle du 24 septembre, que cette nouvelle version du « Notre Père » remplacerait, à compter du 2 décembre, la version actuelle, en usage depuis 1966 dans les célébrations liturgiques de langue française au Canada.

Toujours selon le Soleil, d’autres pays de la francophonie - la France, la Belgique et le Bénin - n’ont pas attendu et ont déjà adopté la nouvelle formulation du « Notre Père » dès 2017.

Nos évêques canadiens ont emboîté le pas en septembre.

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