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Le Parti Québécois de Côte-du-Sud veut appuyer l'industrie forestière

À l’approche de la rencontre des leaders nord-américains, qui se tiendra le 29 juin prochain à Ottawa, le Parti Québécois de Côte-du-Sud donne son appui à l’industrie forestière québécoise dans le cadre des présentes négociations avec les États-Unis. Selon l’organisation sud-côtoise, malgré la promesse du premier ministre canadien et du président des États-Unis, les présentes négociations ne progressent pas.

L’industrie forestière, bien présente dans la circonscription de Côte-du-Sud, a déjà connu quatre guerres commerciales sur le bois d’œuvre avec les États-Unis. « Comme ce secteur d’activité n’est pas régi par les accords de libre-échange, il est à la merci des intentions protectionnistes de l’industrie américaine et a déjà trop souffert de l’imposition de tarifs douaniers », a affirmé le Parti dans un communiqué.
 

L’entente de 2006, qui a pris fin au mois d’octobre 2015, imposait aux entreprises d’ici des quotas d’exportation et des droits tarifaires. Présentement, les barrières à l’exportation ont été éliminées et des négociations sont présentement en cours pour la suite des choses.

À sa dernière réunion du conseil exécutif, le Parti Québécois de Côte-du-Sud a adopté à l’unanimité son appui à l’industrie forestière pour que le gouvernement du Québec obtienne l’étalement permanent de l’entente de marché actuelle ou une nouvelle entente avec le marché américain qui satisferait le Québec. 

Le Parti Québécois de Cote-du-Sud s'étonne de l'incertitude que laisse planer le gouvernement du Québec sur l'issue des négociations avec les américains. Pour le président de l’organisation, Michel Forget, il est au gouvernement du Québec d'assurer l'adoption d'un régime acceptable à défaut d'un maintien du libre-marché. « Il en va du maintien de centaines d'emplois dans l'est du Québec. Nos industriels et nos travailleurs font leur part, aux libéraux de s'assurer de la défense des intérêts du Québec auprès du gouvernement fédéral », a conclu monsieur Forget.

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