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Le Parti Québécois demande de la clarté et de la transparence en matière de dépistage et d'isolement

Le député des Îles-de-la-Madeleine, chef parlementaire et porte parole du Parti Québécois en matière de santé et de services sociaux, Joël Arseneau, demande au gouvernement de clarifier rapidement sa stratégie en matière de dépistage et d’isolement.

Ce dernier constaterait que le gouvernement a revu sa stratégie de dépistage et d’isolement face aux nombreux cas de COVID-19, mais que la confusion la plus totale règnerait, tant dans la population générale, chez les entreprises qu’au sein même de la santé publique.

Selon le leader parlementaire, après avoir martelé l’importance du dépistage pendant des mois, le gouvernement lancerait aujourd’hui un message totalement contraire. Cette confusion provoquerait ainsi de l’inquiétude et de l’anxiété.

« Seules les personnes faisant partie de certaines catégories restreintes peuvent dorénavant se présenter dans un centre de dépistage. Les autres personnes qui ont des symptômes de la COVID-19 doivent passer un test rapide, ou s’isoler pour cinq jours. Cela inquiète, par exemple pour les employés de RPA qui se font refuser l’accès à des tests PCR, même s’ils sont en contact avec des personnes vulnérables au virus. Sur quelle base scientifique est-ce que ces décisions ont été prises, comment en est-on arrivé là et jusqu’à quand seront-elles en application ? », a-t-il déclaré.

De plus, la suspension de l’accès général au dépistage PCR rendrait le suivi de la situation épidémiologique plus aléatoire.

« Plus que jamais, le gouvernement navigue à vue. Comment prévoir les hospitalisations aux soins intensifs si les chiffres quotidiens ne représentent pas la réalité ? Comment envisager la levée éventuelle des mesures de confinement actuelles sans un portrait de la transmission communautaire ? », s’est demandé Joël Arseneau.

De nombreuses questions en suspens dans les milieux de travail

« Les Québécois ne savent plus où donner de la tête. D’un côté, l’accès aux tests rapide est difficile et inéquitable entre les régions, car Québec a failli à reconnaitre leur nécessité à temps, a passé les commandes et favoriser leur distribution efficacement. De l’autre, l’accès aux tests PCR est restreint, même avec des symptômes, alors que des employeurs exigent toujours la preuve d’un résultat positif pour accepter l’absentéisme. Avec cette nouvelle stratégie de dépistage sans test PCR, doit-on s’attendre à une hausse des éclosions dans le secteur manufacturier, par exemple ? L’impact sur les relations de travail est immense, tant chez les employeurs qui craignent les éclosions que chez les employés qui se demandent comment réagir. Le gouvernement doit rapidement envoyer un message clair aux employeurs qui continuent d’exiger une preuve de résultat positif. Aussi, qu’arrivera-t-il pour prouver qu’on a été infecté, pour remplacer la 3e dose, pour, potentiellement, une mise à jour du passeport vaccinal et pour tous les enjeux liés aux assurances ? », a expliqué Joël Arseneau.

En résume, le Parti Québécois constate les nombreux cafouillages récents du gouvernement et demande de la clarté et de la transparence concernant deux aspects, soit le dépistage et l’isolement.

« Les Québécois sont présentement laissés à eux-mêmes et le gouvernement doit remplir sa part du contrat. Le gouvernement doit répondre spécifiquement à ces enjeux dans les milieux de travail, où la confusion la plus totale continue de régner », a conclu M. Arsenau.

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