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Le Parti Québécois demande une commission parlementaire sur la surconsommation de psychostimulants

Le député de Jonquière et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de santé, Sylvain Gaudreault, accompagné des pédiatres Jean-Benoît Bouchard, Guy Falardeau, Valérie Labbé et Pierre Claude Poulin, a demandé à la Commission de la santé et des services sociaux de se munir d’un mandat d’initiative afin que ses membres puissent se pencher sur la surconsommation de médicaments pour régulariser le TDAH.

Selon le Parti québécois:

• L’augmentation de la consommation de psychostimulants (dont le Ritalin) chez les enfants et les jeunes pour traiter les TDAH est préoccupante.

• Les membres de la CSSS doivent se pencher sur ce phénomène pour tenter de lui trouver des explications et des solutions.

« On sait que depuis le tournant des années 2000, au Québec, la consommation de médicaments contre le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité, le fameux TDAH, a explosé. Pourquoi, exactement? Pourquoi la détresse psychologique semble-t-elle plus marquée chez les jeunes Québécois? », s’inquiète Sylvain Gaudreault.
 

Partageant cette préoccupation, en janvier dernier, près de cinquante pédiatres ont de concert sonné l'alarme et dénoncé le recours trop rapide et trop facile aux médicaments pour traiter les symptômes d'un TDAH. Aujourd'hui, d'autres pédiatres se joignent à ce groupe et proposent des solutions concrètes pour diminuer la surconsommation de psychostimulants : la mise sur pied d'un comité d'étude réunissant les ministères de la Santé et de l'Éducation, l'amélioration des services psychosociaux, une réflexion sur les questionnaires d'évaluation et les lignes directrices qui définissent un TDAH, ainsi qu'une offre accrue d'activité physique pour les jeunes, entre autres.

Selon Sylvain Gaudreault, les parlementaires doivent impérativement se pencher sur les pistes de solution qu'avancent ces spécialistes.

« Nous souhaitons que les membres de la Commission puissent entendre des experts en la matière pour faire le point sur cette situation plus que préoccupante. Il en va de la santé et de la qualité de vie de nos jeunes; c'est d'ailleurs la raison pour laquelle je demande aux autres partis d'appuyer notre requête pour la tenue de cette commission parlementaire », a-t-il réclamé.

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