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Le Parti Québécois estime que le chantier maritime de la Davie a été oublié

La Conférence régionale des présidentes et des présidents (CRPP) du Parti québécois de Chaudière-Appalaches et le député de Rimouski et porte-parole de l'opposition officielle en matière de stratégie maritime, Harold LeBel, interpellent le premier ministre du Québec, monsieur Philippe Couillard, sur l'urgence d'agir pour les chantiers maritimes Davie puisqu'il y aurait des promesses et des besoins qui ne sont pas harmonisés.

Rappelons que le premier ministre canadien, monsieur Justin Trudeau, promettait le 18 janvier dernier des négociations rapides au sujet des quatre brise-glaces. Par contre, depuis, ces négociations piétinent.

Pour le PQ, il y a urgence d'intervenir et une obligation de résultat de la part du premier ministre du Québec auprès du gouvernement fédéral.

« Le maintien d'un minimum d'emploi est vital, la précarité devient de plus en plus critique pour plusieurs familles. C'est aussi une urgence de garantir une navigation sécuritaire sur le fleuve pour l'hiver 2018-2019. »

« La Davie doit, comme les journaux nous l'apprenaient récemment, se mobiliser et chercher des contrats de construction frégate pour la marine péruvienne, alors qu'il y a tant de travail sur les planches à dessin au fédéral », a dénoncé M. Yves Garneau, président de l'exécutif régional du Parti Québécois de la région de Chaudière-Appalaches.

 

« Le Québec envoie en taxes et impôts au fédéral l'équivalent de 24 % des revenus du Canada. Pourtant, le Québec n'a guère obtenu qu'un maigre 1 % des investissements du fédéral en construction navale. Nos demandes sont simples. Il faut que l'entreprise les chantiers Davie, les travailleurs et les citoyens de la région et des régions voisines, ainsi que les fournisseurs au Québec de la Davie obtiennent une juste part des contrats gouvernementaux canadiens. Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement libéral ne s'appuie pas sur le consensus des députés de l'Assemblée nationale pour forcer le fédéral de réagir », a mentionné Harold LeBel.

Rappelons que la Davie constitue 50 % de la capacité canadienne de construction maritime. Qui plus est, en 2015, l'entreprise fut reconnue comme le meilleur chantier en Amérique du Nord.

Malgré cela, d'une part, l'entreprise de Lévis a déjà été exclue de la construction du plus gros brise-glace par le gouvernement du Canada qui a été octroyé au chantier Seaspan de Vancouver — un projet de 8 G$ et la construction de 28 navires de la marine canadienne qui a également été octroyé au chantier Seaspan de Vancouver et Irving de Halifax. Un projet à terme de l'ordre de 100 G$.

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