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Le Parti Québécois propose que des hôpitaux soient désignés « 100 % COVID »

Constatant les débordements auxquels les établissements de santé doivent actuellement faire face, particulièrement à Montréal, le député des Îles-de-la-Madeleine et porte-parole du Parti Québécois en matière de santé, Joël Arseneau propose que des installations soient dédiées à ne traiter que les patients atteints de la COVID-19, question de freiner la propagation du virus.

En bref

▪ Le Parti Québécois propose qu’on désigne rapidement des hôpitaux dédiés entièrement à la COVID-19.

▪ Cette opération contribuerait, selon le PQ, à freiner la propagation du virus parmi les patients et le personnel des établissements.

▪ La proposition vise par ailleurs deux objectifs :
- Faire baisser la pression en isolant les patients atteints de la COVID-19 des autres, souvent plus vulnérables.
- Préserver notre capacité à faire face à une éventuelle deuxième vague.

▪ De tels aménagements ont été utilisés avec succès lors de l’épidémie de SRAS, ainsi qu’en ce moment, dans d’autres pays.

▪ Le Parti Québécois est heureux d’avoir suggéré le déploiement de zones tampons pour protéger les aînés puisque le gouvernement ira de l’avant avec cette idée.

La situation observée dans certains hôpitaux montréalais inquiète le député des Îles; selon lui, il est urgent de faire baisser la pression, d’autant plus que certains établissements n’ont plus aucune marge de manœuvre.

« Malheureusement, la fin de la crise n’est pas encore à portée de vue. Pour freiner la propagation du virus, tant chez les patients que chez le personnel, on a donc le devoir de mettre en place les meilleures pratiques organisationnelles possible. Une voie à envisager serait de dédier des bâtiments à la COVID-19, de façon à isoler les patients atteints des autres, notamment des plus vulnérables », a-t-il indiqué.

Qu'est-ce qu'un hôpital dédié?

« En gros, on prend des bâtiments – arénas, centres de congrès – ou des hôpitaux existants et on les convertit en installations temporaires pour accueillir les patients présentant des symptômes de la COVID-19. On peut aussi y organiser du dépistage, et y offrir du soutien et de la formation pour le personnel soignant. Dans un hôpital dédié, il est également plus facile de diviser les secteurs, selon le niveau de soins requis. De tels aménagements ont été utilisés avec succès lors de l'épidémie de SRAS et, plus récemment, en Chine », a détaillé Joël Arseneau.

Le Parti Québécois est d'avis que le Québec n'a pas le choix.

« Devant l'éventualité plus que probable d'une deuxième vague, nous devons à tout prix préserver la capacité de nos hôpitaux et, surtout, la santé du personnel », a ajouté le député.

Souhaitant toujours apporter une contribution positive au débat, Joël Arseneau s'est par ailleurs réjoui que le gouvernement ait retenu sa précédente proposition, soit de déployer des zones tampons afin d'éviter la propagation du virus dans les résidences pour personnes âgées.

« Quand les bonnes idées sont appliquées, c'est tout le Québec qui gagne! », a-t-il conclu.

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