Le Parti Québécois rencontre le comité Mes soins restent ici deux fois plutôt qu'une

Au courant de la dernière semaine, le Parti Québécois et le comité Mes soins restent ici se sont rencontrés à deux reprises.

D’abord, le 12 mars 2018, Diane Lamarre, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé, effectuait une tournée de la région afin de rencontrer différents intervenants. Des employés du réseau de la santé ont été rencontrés, ainsi que des groupes communautaires et des comités d’usagers, dont le comité Mes soins restent ici.

Ensuite, le 15 mars 2018, à la demande du comité Mes soins restent ici, Jean-François Lisée a pu échanger avec ce comité suite à sa visite de l’usine de Bombardier à La Pocatière.

Les membres du comité Mes soins restent ici ont pu sensibiliser madame Lamarre et monsieur Lisée quant aux problématiques du réseau de la santé au Kamouraska. Le comité a rappelé que certains transports ambulanciers qui se rendaient auparavant à l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière se rendent maintenant soit à Montmagny ou à Rivière-du-Loup. Ils ont également rappelé les découvertures de spécialistes, entre autres celles concernant les anesthésistes. Ils ont également exprimé une vive inquiétude quant à la gestion des soins aux aînés sur le territoire du Kamouraska.

Unanimement, les intervenants rencontrés ont pointé la réforme Barrette comme source des problèmes actuels. Cette réforme a fait en sorte que les décisions se prennent maintenant à Rimouski.

Le Parti Québécois a, quant à lui, présenté ce qu’il fera s’il prend le pouvoir en octobre prochain. Monsieur Lisée a promis de "déconcentrer" la prise de décision et de redonner aux instances locales un réel pouvoir décisionnel, comme c’était le cas auparavant. D’autres mesures sont prévues, comme le décloisonnement des actes cliniques, l’augmentation des budgets pour les organismes communautaires et les soins à domicile.

Diane Lamarre et Jean-François Lisée ont félicité les intervenants rencontrés et les membres du comité Mes soins restent ici pour leurs actions afin de préserver un système de santé publique, fonctionnel, près des usagers.