Le parti vert du Québec propose dans sa plateforme une implication du Québec à l'international en matière de protection de l'environnement. (La CAQ vient de proposer la même chose). Néanmoins, il refuse de dire de quelle façon il s'y prendrait puisque le Québec est sans juridiction complète en matière de relations internationales.
Seule l'indépendance politique du Québec assurerait sa participation à part entière dans les débats et décisions internationaux. Pourquoi le parti vert fait-il l'autruche face à l'enjeu capital de l'indépendance du Québec, alors qu?il sait bien, comme on le voit actuellement, que l?état du Québec est dépourvu de pouvoir en ce domaine? Jusqu'à quand les Québécois devront-ils demander la permission à Ottawa pour pouvoir exprimer ses préférences, ses idées écologiques au sein des institutions internationales?
Il n'est, hélas, aucunement question de la libération politique ( lire indépendance ) du Québec dans le programme du parti vert. Ce parti est, malheureusement, devenu adversaire des souverainistes, après que membres et leaders antécédents eurent endossé l?idée, le projet. Imaginez, un parti qui se veut à l?avant-garde des idées mais qui ne voit pas la nécessité d?émancipation des petites nations devant le rouleau compresseur homogénéisateur, unidimentionnalisateur des grands ensembles politiques. Que pense le parti vert du désir émancipateur politique des tibétains, des basques, des kurdes, des écossais, des catalans et autres nations assujettis et sujettes ?
Vous aurez compris que ce message s?adresse aussi à la CAQ et autres partis parmi le vingt et un en lisse. La plupart de ces partis laissent miroiter que le Québec pourrait avoir un quelconque poids international dans la situation fédérée actuelle. Il y a là une attitude aux tendances nettement démagogiques.