Aller au contenu

Le passeport vaccinal sera requis au secondaire partout au Québec pour les activités parascolaires

Captue d'écran, conférence de presse.

Suivant la recommandation des autorités de santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux, le ministre de l’Éducation, M. Jean-François Roberge, et la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Mme Isabelle Charest, ont annoncé mardi en conférence de presse qu’au secondaire, le passeport vaccinal sera requis pour la pratique de certaines activités physiques et sportives dans le cadre du parascolaire.

La mesure sera également requise pour la participation à des parties ou à des compétitions interécoles dans le cas des programmes particuliers en sport et des programmes Sports  études.

Précisons que, pour l’extérieur, les activités physiques ou sportives pour lesquelles un passeport vaccinal sera nécessaire sont celles impliquant des contacts fréquents ou prolongés.

De plus, toutes les activités physiques ou sportives intérieures sont visées par le passeport vaccinal.

« La reprise des activités parascolaires pour nos jeunes est une excellente nouvelle. Malgré tout, il faut faire preuve de prudence. Le passeport vaccinal est la meilleure façon d'assurer une reprise la plus normale et durable possible des activités physiques et sportives. Les jeunes qui peuvent être vaccinés ont tout intérêt à le faire, parce qu'une protection adéquate leur permettra d'éviter les mesures sanitaires supplémentaires et de continuer à bouger avec leurs amis dans le cadre du sport parascolaire. Nous voudrions tous qu'il n'y ait plus de restrictions, mais nous n'en sommes pas tout à fait là encore. Nous devons continuer de nous protéger et d'être prudents, pour le bien de tous », a déclaré Isabelle Charest, ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine

Au primaire, les activités parascolaires, physiques et sportives se poursuivent. Il est toutefois possible que les élèves doivent se retirer temporairement de leurs activités parascolaires, notamment s’ils ont été en contact avec un cas de COVID-19 à l’école.

Par ailleurs, le port du masque d’intervention dans les locaux et les salles de classe du primaire et du secondaire sera obligatoire en tout temps dans les neuf régions suivantes : Centre-du-Québec, Estrie, Lanaudière, Laurentides, Laval, Mauricie, Montérégie, Montréal et Outaouais.

Ainsi, les huit régions suivantes ne sont pas touchées par cette obligation pour le moment : Bas Saint-Laurent, Saguenay–Lac-Saint-Jean, Abitibi-Témiscamingue, Côte-Nord, Nord-du-Québec, Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches.

Toutefois, il est à noter que les élèves de ces régions devront, comme prévu, porter le masque dans les aires communes, dans le transport scolaire et lors de leurs déplacements.

Également, dans un souci d’arrimage avec les mesures prévues pour les étudiants et étudiantes des collèges et des universités, il sera dorénavant requis pour les élèves de la formation générale des adultes et de la formation professionnelle de toutes les régions de porter le masque d’intervention en tout temps, même en classe.

Gestion des mesures sanitaires

Afin d'appuyer le réseau scolaire dans la gestion de ces nouvelles mesures sanitaires, l'INSPQ a rendu public un guide de mesures pour la gestion des cas et des contacts.

Advenant la présence de cas de COVID-19 au sein d'une école, ou encore d'une éclosion, la Direction régionale de santé publique du territoire concerné effectuera systématiquement des enquêtes épidémiologiques et sera responsable d'émettre des directives concernant le retrait des élèves et le personnel ayant eu des contacts avec le cas.

Dans les régions où le port du masque sera obligatoire en classe, un élève du primaire ou du secondaire ayant été en contact avec un cas de COVID-19 en milieu scolaire n'aura pas besoin de cesser temporairement ses activités scolaires et parascolaires.

Dans les régions où le port du masque n'est pas obligatoire, les élèves du primaire ayant été en contact avec un cas de COVID-19 pourront continuer leurs activités scolaires en portant un masque pendant 10 jours, mais ils ne pourront toutefois effectuer d'activités parascolaires pendant cette période.

Au secondaire, dans ces mêmes régions, les élèves pleinement vaccinés ayant été en contact avec un cas de COVID-19 n'auront pas besoin de s'isoler ni de porter le masque et pourront continuer leurs activités parascolaires.

Ceux qui ne sont pas pleinement vaccinés devront, quant à eux, porter le masque pendant 10 jours et se limiter aux activités scolaires permises, mais sans pouvoir prendre part aux activités parascolaires visées par le passeport vaccinal.

Différentes mesures seront mises en place par les centres de services scolaires, les commissions scolaires et les établissements d'enseignement privés pour assurer la continuité des services auprès des élèves qui se verraient dans l'obligation d'être retirés temporairement du milieu.

Des seuils minimaux seront applicables lorsque des élèves sont isolés ou qu'une classe est fermée, conformément au protocole d'urgence de l'école, pour donner à tous la chance de poursuivre leurs apprentissages.

Tests rapides

Le ministre Roberge a également précisé que les autorités de santé publique envisagent de déployer des tests rapides dans les écoles primaires et secondaires des régions où la situation épidémiologique est plus préoccupante. Cette offre viendrait s'ajouter à l'offre de dépistage actuelle.

« Notre but ultime est de garder les élèves sur les bancs d'école, dans un environnement le plus sécuritaire possible. Les mesures sanitaires que nous mettons en place ont été pensées en fonction de cet objectif et seront modulées selon les réalités régionales. Il s'agit d'une mesure de précaution pour assurer une rentrée réussie. Nous suivrons de près l'évolution de la situation dans toutes les régions, en collaboration avec les Directions régionales de santé publique, pour nous assurer que nos jeunes restent en santé, mais aussi dans les meilleures dispositions possibles pour continuer leurs apprentissages. Nous devons faire preuve de prudence avec le variant Delta, considérant que la vaccination n'est pas encore possible pour les jeunes du primaire. J'invite aussi tous les jeunes de 12 ans et plus qui peuvent le faire à obtenir leurs deux doses de vaccin. C'est la clé pour revenir à une situation normale le plus rapidement possible. Ces mesures ne doivent pas être vues comme permanentes. Dès que la situation s'améliorera suffisamment, nous procéderons à des allègements », a déclaré Jean-François Roberge, ministre de l'Éducation.

Faits saillants :

• La Direction de la santé publique confirme un retour en classe sans aucune exigence quant au maintien de groupes-classes stables, tel qu'annoncé le 11 août dernier dans toutes les régions du Québec.
• Le port du masque constitue, selon elle, un excellent moyen de réduire la propagation du virus, en plus de simplifier la gestion des cas et de favoriser la reprise d'une vie plus normale pour les enfants et leur famille.

Commentaires