Le 7 août prochain, le père Claude Morneau, missionnaire de la Consolata, animera une soirée à la Salle des Habitants de L’Islet. En début de journée, il présidera la messe, dès 9 h, à l’église de Saint-Eugène.
Après le Mozambique en Afrique, où il a travaillé pendant quelques années, le père Morneau est retourné au Brésil, un pays qu’il connaît bien pour y avoir œuvré pendant 20 ans. En cette année des Jeux Olympiques à Rio de Janeiro, le père Morneau présentera la réalité de ce pays, émaillant son récit de souvenirs et d’épisodes de son action dans les favelas. « À quelques jours des jeux, cette ville est en ébullition. La sécurité est à son niveau maximal, tandis que le coût de l’hébergement grimpe en prévision du flot de touristes attendus. C’est la folie furieuse là-bas », lance le religieux.
Traitements
Le père Claude Morneau repartira pour le Brésil le 21 août pour y poursuivre des traitements contre le cancer dans un centre tenu par des religieuses, les Petites Sœurs de l’Immaculée Conception, et où l’on offre des thérapies naturelles auxquelles il croit beaucoup. Il dit se sentir bien et est serein face à l’avenir. Il passera deux ans à cet endroit, où il suit les thérapies tout en s’occupant du jardinage.
Il profitera de son séjour au Canada pour se rendre à Ottawa y faire des prédications. Entre ses différents engagements, le père séjourne dans la demeure des missionnaires de la Consolata, à Montréal, où les six Québécois de la congrégation se sont rencontrés récemment. L’âge des missionnaires varie entre 59 et 83 ans. Quatre d’entre eux sont en mission, un en Équateur, deux au Congo et un au Brésil. La relève est inexistante, se désole le père Morneau.