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Le projet d'étude de regroupement dans l'ouest de la MRC de Kamouraska suit son cours

Courtoisie
M. Vincent Bérubé, maire de la Ville de La Pocatière, M. Jean-François Pelletier, maire de la Municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et porte-parole du regroupement,                                                Mme Nicole Généreux, mairesse de Saint-Denis-de-la-Bouteillerie,                                                            Mme Louise Chamberland, mairesse de Saint-Pacôme, M. Benoît Pilotto, maire de Saint-Onésime-d'Ixworth, M. Claude Hudon, conseiller municipal de Saint-Roch-des-Aulnaies, représentant de M. André Simard maire, absent sur la photo et M. Louis-Georges Simard, maire de Rivière-Ouelle


La Ville de la Pocatière a révélé jeudi le 21 mars les points les plus importants d’une étude concernant le regroupement municipal de plusieurs municipalités à l’ouest de la MRC de Kamouraska .Cette étude, annoncée en novembre 2022 prévoit une fusion de plusieurs municipalités, notamment la Ville de La Pocatière et les municipalités de Rivière-Ouelle, de Saint-Denis-de-la-Bouteillerie, de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, de Saint-Onésime-d’Ixworth et de Saint-Pacôme.

Les six municipalités de l’ouest de la MRC de Kamouraska impliquées dans l’étude de regroupement municipal ont indiqué que l’étude devait tenir compte de certains objectifs importants pour assurer son succès. Parmi ces objectifs, la nécessité de poser un regard sur les aspects socioculturel, économique, géographique et politique à considérer, l’identification des  principaux enjeux d’un regroupement, la détermination des conditions d’appartenance à la MRC et l’analyse des impacts financiers et fiscaux qu’aurait un regroupement en 2024 et 2025, notamment sur la charge fiscale des contribuables.

Les municipalités participantes ont mentionné l’importance de contrer les aléas administratifs de l’instabilité de la main-d’œuvre à l’administration, présenter les prévisions budgétaires d’une nouvelle municipalité et fournir aux autorités municipales un cadre pour évaluer l’opportunité de procéder au regroupement et amorcer, le cas échéant, la négociation des conditions.


« À cet effet, nous travaillons très fort depuis quelques années à conserver nos services, notamment dans le secteur de la santé afin d’éviter les ruptures de services à l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima ou encore auprès des soins préhospitaliers d’urgence. Il en va de même pour les secteurs de l’alimentation, de la protection de la faune, de la gestion de nos offices municipaux d’habitation et des infrastructures de nos partenaires comme le Cégep à qui nous avons versé un montant de 100 000 $ pour la réfection de sa piscine. Loin de vouloir engloutir les municipalités voisines, nous souhaitons unir nos forces afin de conserver nos acquis, de relever nos nombreux défis administratifs et politiques ainsi que d’offrir des services de qualité à nos citoyennes et nos citoyens ». a indiqué M. Vincent Bérubé, le maire de la Ville de La Pocatière.
En 2023, la municipalité de Saint-Gabriel-Lalemant a décidé de se retirer du projet de regroupement municipal, toutefois, la municipalité de Saint-Roch-des-Aulnaies a décidé de joindre ses voisines kamouraskoises pour cette importante réflexion.

« Le projet d’un regroupement de municipalités vise fondamentalement la mise en commun des forces des unes et des autres pour mieux anticiper l’avenir de notre territoire d’appartenance et faire en sorte de pouvoir continuer non seulement à se donner des services de qualité à coûts abordables, mais aussi à assurer le plein potentiel de notre développement. Pour l’ensemble de nos milieux de vie, et dans le respect des particularités de chaque communauté, il y a certainement moyen de faire beaucoup mieux tous ensemble qu’isolés les uns des autres, chacun dans sa petite administration ». a indiqué M. André Simard, maire de Saint-Roch-des-Aulnaies.

Les motivations des différents conseils sont multiples, tout comme les enjeux et les défis auxquels sont confrontés les administrations municipales, notamment le recrutement et la rétention de la main-d’œuvre qualifiée, la complexité grandissante de la gestion des affaires municipales, la diminution des fournisseurs dans plusieurs secteurs et des professionnels nécessaires à la réalisation de la mission, jumelés au développement économique.

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