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Le projet pilote du CLSC de Saint-Jean-Port-Joli suscite déjà des réactions

Seulement quelques jours après la divulgation du projet pilote qui est instauré au CLSC de St-Jean-Port-Joli depuis le 1er décembre, les critiques émanent. Certaines sont positives, d'autres non. Le plan d'action soumis par le comité Solutions vise à améliorer l'accès aux services de premières lignes en demandant aux professionnels de la santé de travailler différemment et en suscitant des changements d'habitudes par la clientèle. Les mesures proposées soulèvent des appuis, des interrogations, des doutes et certaines objections quant à leur réalisme.

La nouvelle approche vise plus d'efficacité et de résultats, notamment : en bonifiant le rôle des infirmières praticienne et technicienne, par une meilleure information au public des services et des ressources disponibles, en répartissant et en orientant mieux la clientèle vers ces services, en sensibilisant davantage les gens envers leur responsabilité individuelle pour leur santé et par la mise en œuvre de moyens de recrutement pour attirer le plus rapidement possible au moins un médecin finissant, quelques médecins d'expérience, ainsi que quelques infirmières praticiennes.

Les commentaires favorables et les réparties perplexes ont été déposés et recueillis sur la page Facebook du groupe Action d'Urgence. L'approche n'a aucune prétention scientifique et s'apparente plus à un Vox Pop publique, mais la publication de ce contenu a au moins le mérite de transmettre à la population certaines opinions exprimées.

D'entrée de jeu, Manon Leclerc pose la question : « Est-ce que cette nouvelle correspond à vos attentes? Vos commentaires les plus sincères SVP. »

Elle-même s'exprime ainsi : « Je trouve aussi que l'ajout de pouvoir aux infirmières est une bonne chose. Ça fait longtemps que ça aurait dû se faire et partout au Québec! Ainsi, les rhumes les grippes, les infections urinaires et autres bobos quotidiens se régleraient rapidement par une visite en clinique externe auprès d'infirmières qualifiées. La présence d'infirmières praticiennes est aussi une solution d'avenir. Mais (...) ce que nous réclamons depuis toujours, c'est une présence de médecins d'urgence. (...).Nous avons droit à un médecin qui puisse intervenir rapidement si nous sommes en danger vital! »

Pour sa part Bertrand Rose dit : "J'en ai mal au cœur des statistiques floues". M. Rose considère qu'il y a moins de services médicaux en région comparativement aux villes centres en appuyant son affirmation par les heures d'ouverture des CLSC qui ne sont pas ouverts en tout temps pour les urgences. Renée Thibodeau : « Je ne suis pas satisfaite. Il me semble qu'on voulait plus que ça! L'éléphant a accouché d'une souris! » De son côté, madame Jocelyne Morin se questionne sur les raisons de ne pas tenir l'exercice partout en constatant que le CLSC de St-Pamphile ne fait pas partie du projet pilote « ... vous m'en voyez cependant bien déçue....» dit-elle. Ginette Desbiens demande : « Y a-t-il ajout d'infirmières pour ce surplus de tâches? » et s'inquiète aussi avec d'autres lacunes : « les ambulances ne peuvent plus arrêter aux CLSC et la couverture médicale du sans rendez-vous ne répond pas aux besoins des étudiants, des familles et des travailleurs et la façon de faire non plus, quand tu es en urgence tu ne prends pas un numéro pour te mettre en rang, il doit y avoir une porte pour cela. » Et bien d'autres commentaires suivent.

À la lumière des réactions, il semble que le comité solutions devra poursuivre les consultations auprès de la population de L'Islet pour cerner d'avantages les préoccupations et les visées à considérer dans les ajustements prévus au projet pilote qui débute.

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