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Le regroupement Entrepreneurs en Action du Québec invite ses membres, ainsi que tous les entrepreneurs et commerçants à fermer leurs portes aux députés caquistes

Les PME du Québec et leurs familles ne savent plus comment se faire entendre et donc elles passent à l’action.

Dans un communiqué de presse envoyé aux médias locaux et nationaux, le regroupement Entrepreneurs en Action du Québec (EAQ) invite ses membres ainsi que tous les entrepreneurs et commerçants, se reconnaissant dans cette action non violente, à fermer la porte de leurs entreprises et commerces aux députés caquistes de leur région et de partout au Québec, et ce, aussi longtemps que le gouvernement ne leur permettra pas de gagner leur vie et d’exploiter leurs commerces et entreprises de façon raisonnable.

« Ça va faire! Ça suffit! Stop! La coupe est pleine », a dénoncé le regroupement.

Voici les nombreux témoignages d’entrepreneurs :

« Ce gouvernement semble préférer les compagnies américaines comme Walmart et Costco, alors qu’ils vont faire leurs commissions là »,  s’insurge Mike Silkilis, propriétaire de restaurant Petinos.

« Je n’ai plus de restaurant, je n’ai plus de maison, je n’ai plus de voiture, je n’ai plus rien. Les économies d’une vie (et d’une famille) se sont envolées, mais je me tiens occupée en gérant la ribambelle de créanciers qui me courent après. Pensez-vous que ça va bien aller M Legault? »,  Noémie Martin, restauratrice en train de gérer sa faillite, franchisé Copper Branch, Montréal.

« J'ai été obligé de mettre mon resto en faillite en raison du manque de soutien efficace des instances provinciales et parce que le fédéral a placé la survie de mon entreprise entre les mains de mon propriétaire.  J'ai tout perdu en plus de mon crédit personnel. Est-ce qu’un député jovialiste de la CAQ se représente ce que c’est de voir sa vie partir en fumée? » rétorque Marie-Josée Condrain, ex-restauratrice le Maizonneuve, Montréal.

« J'ai un bureau caquiste à 3 pas de mon café. Ma députée est venue une fois en 9 mois. Zéro depuis les mesures abusives et n'a jamais donné suite à mon cri du cœur » s’exclame Maya Bernatchez, coproprio du café FOMO à Pointe-aux-Trembles.

« Mon gagne-pain est fermé depuis des mois. Je fais de petits boulots à gauche et à droite pour m’en sortir,  alors que mon entreprise était en forte croissance », nous confie Frédéric Paiement, copropriétaire de L’aKaban.

« Qui a besoin de plus de prêts quand vous êtes déjà pris à la gorge, quand vous étouffez déjà ? Endettez-vous encore plus… ceci est le beau slogan économique de la CAQ », ironise Samuel Grenier, porte-parole de l’EAQ, restaurateur et comptable.

« Je ne veux pas d’autres prêts.  J’ai besoin d’ouvrir. Nous sommes capables de gérer nos restos en tenant compte de la santé des gens. On a entendu des médecins et des directions de la Santé publique recommander  d’ouvrir les restos. Pourquoi le PM n’a pas écouté ? », explique Vianney de Godbout, propriétaire de la Chasse Galerie, de la Mignonette et de Coeur de loup à Montréal.

« C’est 95 000 $ que j’ai perdu à ce jour. J’ai une petite auberge, pas un palace aux îles Caïmans et pourtant je donne du travail à plusieurs personnes de ma région. Mais avec les changements de règles de la CAQ qui changent sans arrêt, ça m’empêche de repartir », commente Mari-Pier Patoine, propriétaire d’Aubergélit à Saint-Jean-Port-Joli.

« En 3 mois,  c’est 20 000 $ de revenu en moins que j’ai perdu de mon meilleur client. Il va devoir fermer 3 de ses 9 succursales que j’avais sous contrat.  Donc, l’année 2021 s’annonce très dure pour moi. La CAQ n’a jamais mesuré ses actions », ajoute Martin Lévesque de Multi-Climat inc.

« D’ici la fin de l’année, j’aurai perdu 3,5 millions en actifs et une perte nette de 1,2 million avec leurs mesures. Tout ce que j’ai construit pour mes 4 enfants va disparaître, le temps d’un mandat de la CAQ », s’insurge Guillaume Boutin, homme d’affaires des Laurentides.

« Quand j'ai décidé d'ouvrir mon gym, j'étais animé par mon désir d'aider les gens à aller vers une meilleure version d'eux-mêmes. Avant de me lancer, j’ai regardé les règles d'affaires et j’ai jugé que le cadre était bon pour moi. Présentement, le gouvernement change les règles d'affaires et de contrat arbitrairement », commente Mathieu Dumont, propriétaire de CapOp Performance à Montréal.

« En plus d’avoir perdu 40 000 $ en contrats sportifs auprès des jeunes, j’ai perdu de mon identité́.  Une partie de moi se meurt à l’intérieur et je n’ai plus le contrôle sur ma vie que j’avais si bien bâtie. Anxiété, troubles d’adaptation et dépression font maintenant partie de ma nouvelle réalité. », parle avec colère Stéphanie Couturier, propriétaire de Evolufit Québec à Stoneham.

« Je viens de recevoir la lettre de démission de ma gérante. Je n’ai plus aucun employé pour ma réouverture.  J’ai commencé à prendre des pilules pour dormir avec tout ce stress », nous confie Alain Quirion, propriétaire de Mille Pattes Amusements de Lévis.

« J'ai travaillé à la dure ces 12 dernières années !  On ne prévoit jamais une séparation et cette pandémie nous a forcés à prendre des décisions difficiles en y laissant nos tripes et nos avoirs des dernières années sur la table… », dit douloureusement Mylène Deschamps, future ex-propriétaire de La p'tite cabane d'la côte, une entreprise familiale qui venait à peine de fêter ses 30 ans d'existence.

« Pendant qu'on essaie de survivre, la CAQ pense juste à recycler nos employés pour être certains qu'on crève,  sans attendre… On va rouvrir avec qui ?» s’exclame John Zannis, du restaurant de la Belle et la Bœuf à Saint-Jérôme.

« Ma compagnie dans le domaine de l’événementiel a perdu 132 00$ en revenus et nous sommes en arrêt complet depuis mars. Je suis également copropriétaire d'un centre d'arts martiaux avec mon conjoint, on a beau être créatifs, ça va s’arrêter où ? » ajoute Audrey Samson, de l’entreprise Les Complices à Saint-Georges de Beauce.

« Depuis le 12 mars dernier, nos contrats sont reportés de semaine en semaine  ou annulés. 98% de nos contrats ont été remis en 2021. Nous sommes dans l’incertitude permanente, sans savoir si nous pourrons reprendre le travail au printemps prochain. » ,  ajoute Mélanie Ouimet, copropriétaire du Domaine de la Vénusia à Mascouche.

« On a perdu pour 150 000 $ en chiffre d’affaires depuis le début de la pandémie et je ne sais toujours pas quand je vais pouvoir rouvrir mon commerce. Pourtant, nous étions prêts à collaborer et on a appliqué toutes les règles qu’on nous a demandées…», ajoute Denis Sella, copropriétaire du XL Gym Signature à Québec.

« Avec plus de 200 000 $ de pertes, depuis le mois de mars, vous poussez mon entreprise, qui existe depuis 15 ans, au bord du ravin. Le pire dans tout ça, c’est de voler cette joie, cette joie de danser à nos jeunes. Chaque fois que je vois la déception sur leur visage, je me sens mourir à petit feu... » commente Melody Chaktoura, de l’Académie de danse No Gravity à Salaberry-de-Valleyfield.

« J’ai été obligé de me mettre au chômage, à la veille des Fêtes de Noël. Je suis membre travailleur d’une coopérative, qui existe depuis 18 ans, dont je suis le propriétaire. Nous avions 16 employés et j’étais le seul, à ce jour, encore salarié. Explique- moi,  ce qui se passe ?  J’ai maintenant un trou de 2 600$ dans mon budget familial, avec 7 enfants et ce, à la veille de Noël. Merci la CAQ ! », s’indigne Benoit Girouard, porte parole de l’EAQ et président de la coopérative Gym X à Saint-Jérôme.

« J’ai ouvert un centre de yoga dans le but d’offrir un lieu paisible et agréable pour ceux qui souhaitent être en santé globale. Pour survivre aujourd’hui, on se retrouve à faire des cours en ligne. Malheureusement, tous les Québécois sont écoeurés de l’écran. Nous n’avons rien planifié pour les prochains mois, car on ne sait pas quand ils vont décider de nous ouvrir ou finalement, décider de continuer de nous tuer à petit feu… » commente Andréanne Thibault du Centre de Yoga-Namazé de Magog.

« On a donné à notre communauté et on a fait travailler des gens de notre communauté. Une fierté pour nous ! On rêve, on investit, on bâtit et maintenant… on meurt par la CAQ ! », Claude Boivin  et Isabelle champagne, propriétaires du resto 3 Crinckés de Saguenay.

Voilà quelques-uns des témoignages reçus, en quelques heures, par Entrepreneurs en Action du Québec.

Selon le regroupement, il aurait pu y en avoir des pages et des pages.

« La CAQ ne mesure pas les dommages collatéraux qu’elle crée et qui marqueront le Québec, bien au-delà de 2021. Le remède est pire que la maladie. Alors pour l’instant, nos entreprises fermeront leurs portes aux députés caquistes. Nous invitons les entreprises de tous les secteurs et de toutes les régions du Québec à nous suivre en affichant notre affiche dans leur commerce.  En espérant que la CAQ retrouve la raison et le gros bon sens », a déclaré le regroupement¸ Entrepreneurs en Action du Québec.

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