Le Réseau des groupes de femmes de Chaudière-Appalaches travaille sur le projet «La charge mentale des femmes; la partie invisible du travail invisible en Chaudière-Appalaches». Ce projet est réalisé à la suite d’une étude régionale concrétisée en 2019-2021 sur les effets de la crise socio sanitaire de COVID-19 sur la charge mentale des travailleuses en Chaudière-Appalaches, par le Réseau des groupes de femmes de Chaudière-Appalaches en collaboration avec le Centre de recherche sociale appliquée.
Ce nouveau projet régional se déroulera jusqu’au printemps 2026. Le Regroupement des groupes de femmes Chaudière-Appalaches a donc la mission de documenter les effets de la charge mentale sur les femmes vivant à la croisée des oppressions, de sensibiliser les femmes aux enjeux sociaux de la charge mentale dans une visée de déculpabilisation, de sensibiliser les hommes à l’enjeu de la charge mentale ainsi que de déconstruire les stéréotypes de genre et de la division sexuelle du travail domestique et professionnel.
Selon Karine Drolet, la directrice générale de l’organisme, la plupart des réponses nommées à cette problématique renvoient à des stratégies individuelles, qui reposent très souvent sur la femme elle-même, donc qui engendrent une charge psychologique supplémentaire.
Source: Andréanne Moreau Baril, agente de projet
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