Le Réseau des Jeunes Mères au Municipal (RJMAM), dont fait partie la conseillère municipale magnymontoise Gabrielle Brisebois, a rencontré mardi le 20 février la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Mme Andrée Laforest, afin de lui remettre des propositions pour améliorer la conciliation famille-travail des élu(e)s municipaux.
Concrètement, le Réseau souhaite une modernisation des lois afin de refléter la nouvelle réalité des jeunes élus et des femmes qui se présentent en politique. Laure Letarte-Lavoie, porte-parole du Réseau et conseillère municipale et présidente du comité exécutif à Sherbrooke explique que « 18 semaines de congé parental, c’est archaïque. Si nous voulons attirer des personnes compétentes, mais surtout, si nous ne voulons pas les perdre en chemin, nous devons prendre un virage famille ».
Les élues du Réseau demandent également des modifications pour donner plus de choix et de flexibilité aux élu(e)s nouvellement parents. Elles demandent notamment d’augmenter le nombre de semaines de congé parental au même nombre qu’autorise le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP). Le Réseau propose aussi de rendre possible la participation à distance, le vote par procuration et qu’un fonds national soit prévu pour l’embauche de soutien temporaire pour les élu(e)s absents.
Le Réseau des Jeunes Mères au Municipal est persuadé que des modifications pourraient être adoptées rapidement avec la collaboration du gouvernement.
« Les élues municipales devraient avoir le droit de décider librement de la manière dont elles souhaitent concilier l’arrivée d’un nouveau-né dans leur vie, à l’instar des autres femmes québécoises qui bénéficient de la durée de congé prévue par le RQAP, tout en ayant des conditions de travail favorables à l’allaitement », confie la conseillère de Longueuil et co-porte-parole du RJMAM, Marjolaine Mercier.
La conseillère magnymontoise Gabrielle Brisebois ajoute qu’« Il est important de proposer des changements qui répondent aux besoins des élues des plus petites municipalités, car elles représentent la grande majorité des élues du Québec. L’augmentation du nombre de femmes en politique municipale passera sans aucun doute par une plus grande implication de celles-ci dans les conseils municipaux des petites municipalités partout au Québec ».
Source: Réseau des Jeunes Mères au Municipal