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Le seul qui peut maintenir ouverte l'école primaire de Sainte-Lucie-de-Beauregard est le ministre de l'Éducation

Suite à la nouvelle concernant la fermeture définitive de l’école primaire de Sainte-Lucie-de-Beauregard, CMATV Nouvelles a reçu le retour d’appel du président de la Commission scolaire de Côte-du-Sud, Alain Grenier afin que celui-ci puisse commenter le dossier.

D’entrée de jeu, monsieur Grenier a rappelé que l’école n’avait pas le ratio nécessaire d’élève à la date butoir du 1er mars dernier et que l’année précédente, le comité de maintien de l’école et les intervenants du milieu avaient été mis au courant qu’il devait obligatoirement y avoir 12 élèves inscrits au 1er mars. Par ailleurs les enfants de la maternelle ne compteraient pas dans le calcul de la Commission.

Bien que ce dernier ait reconnu les efforts accomplis par le milieu afin que celui-ci maintienne l’école ouverte, le vote secret des commissaires présents a finalement eu raison des arguments des maires et des intervenants concernés.

Alain Grenier n’a d’ailleurs pas voulu dévoiler s’il avait voté pour ou contre la fermeture de l’établissement argumentant que ledit vote était secret.

« Il ne s’agit pas d’une décision administrative, il y a eu vote secret des commissaires, c’est une décision politique, » a expliqué le président.

Monsieur Grenier a confirmé a CMATV Nouvelles qu’il y aurait eu possibilité d’émettre une dérogation afin que l’école demeure ouverte, toutefois, en tenant compte des besoins des enfants et des difficultés passées de l’école primaire de Sainte-Lucie-de-Beauregard de maintenir le ratio d’enfants requis, celle-ci n’a visiblement pas été votée par les commissaires…

« Vous pouvez aller voir sur la page Facebook de l'école primaire de Saint-Fabien, c'est bourré de projets intéressants, les enfants ne sont pas malheureux là, » a déclaré Alain Grenier.

Questionné à savoir s'il n'y avait pas un danger pour la pérennité de Sainte-Lucie-de-Beauregard en fermant leur école, ce dernier a tout simplement répondu que les faits démontrent qu'il n'y a pas moins d'enfants à Notre-Dame-du-Rosaire, à Sainte-Euphémie ainsi qu'à Saint-Adalbert parce qu'il n'y a plus d'école.

« Il n'y pas moins de gens qui vont rester là à cause de ça là. C'est sûr que l'école est importante, mais à Sainte-Lucie, si tous les parents envoyaient leurs enfants à l'école de l'endroit, qu'est-ce qu'on peut faire avec ça nous autres, » a soutenu Alain Grenier.

Selon lui, la décision des commissaires est irrévocable, toutefois, le ministre de l'Éducation, Sébastien Proulx aurait l'autorité d'annuler cette ordonnance, situation qui ne s'est toutefois jamais produite…

Quoi qu'il en soit, le député Norbert Morin devrait rencontrer sous peu les partis en cause afin de trouver une solution. Il pourrait, suite à ces rencontres, demander au ministre Proulx d'intervenir afin de maintenir l'école de la localité ouverte, s'il juge nécessaire de le faire…

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