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Le siège social et la direction générale de l'ITA déménageront à Saint-Hyacinthe

Dans une lettre adressée au ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, M. André Lamontagne, le préfet de la MRC de Kamouraska, M. Yvon Soucy, ainsi que les maires de La Pocatière, M. Sylvain Hudon, et de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, M. Rosaire Ouellet, se disent consternés, voir indignés d'apprendre qu'un récent décret gouvernemental désigne le nouveau siège social de l'Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) ainsi que sa direction générale à Saint-Hyacinthe.

En effet, dans un décret (Décret 536-2021) adopté le 7 avril dernier, le MAPAQ annonce que le siège social de l'ITA aura pignon sur rue à Saint-Hyacinthe. La direction générale de l'Institut sera aussi située dans ce campus.

« C'est un véritable affront pour notre région quand on sait que La Pocatière est le berceau de l'enseignement agricole au Canada depuis 1859 », affirment les élus kamouraskois.

La présidence à La Pocatière

Inquiets, les élus craignent que cette décision puisse compromettre l'avenir même du campus de La Pocatière.

Devant ce fait accompli, ils exigent de la part du ministre qu'il garantisse que « le poste de présidente ou de président du conseil d'administration soit nécessairement, et de façon permanente, comblé par un titulaire provenant de la Côte-du-Sud, reconnu par le milieu pour son leadership fort, et que la représentation au conseil d'administration avantage en nombre notre région. » Cette demande est loin d'être exagérée à leur avis.

Comme les élus le rappellent au ministre, c'est à La Pocatière qu'a été créée en 1859 la première école d'agriculture permanente au Canada, devenue en 1940 la Faculté d'agriculture de l'Université Laval, et ce, jusqu'à la création de l'Institut de technologie agroalimentaire (ITA) au début des années 1960.

Le siège social de l'ITA et la direction générale ont toujours été situés à La Pocatière et auraient dû y demeurer selon le souhait exprimé à certains élus de la région par l'ancien ministre Claude Béchard.

La région se sent donc encore plus trahie par cette décision que le ministre Lamontagne a tenté de lui passer en douce, et ce, selon les signataires de la lettre.

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