Aller au contenu

Le sort des presbytères réglé en bonne partie

Si la question de l'avenir des églises chemine lentement, celle des presbytères apparaît dans plusieurs cas réglée ou tout du moins en passe de le devenir.

Au fil des ans, des fabriques se sont départies de ces grandes demeures, trop vastes pour un seul prêtre, quand il y en a un. Certains presbytères ont été acquis par des particuliers ou des organismes pour être transformés, notamment en logements ou encore en auberges et restaurants.

«La fabrique de la paroisse de Saint-Léonidas de Lac-Frontière fut la première à vendre son presbytère en 1981 et la première également à céder son église à la Municipalité en 2013» note Yvan Thériault, économe du diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

Dans la MRC de Montmagny, cinq presbytères appartiennent encore à des fabriques dont deux peuvent servir de résidences pour le prêtre, soit ceux de Saint-Paul et de Saint-Antoine de L'Isle-aux-Grues. À Cap-Saint-Ignace, Saint-Mathieu et Saint-Pierre, la fabrique y installe son bureau et loue les autres locaux.

Dans la MRC de L'Islet, il reste sept presbytères sur 16. Quatre de ces bâtisses peuvent héberger des prêtres, celles de L'Islet, Saint-Jean-Port-Joli, Saint-Pamphile et Saint-Roch-des-Aulnaies. Dans deux paroisses, on songe à vendre le presbytère, soit à Saint-Damase et à Saint-Aubert.

Quant à la MRC de Kamouraska, il reste 8 presbytères sur 16 dont trois servent toujours de résidences de prêtres, soit à Saint-Alexandre, Saint-Pascal et Mont-Carmel. Selon les informations, les fabriques de Rivière-Ouelle et de Saint-Pascal songent aussi à vendre leur presbytère.

Vignette:Le presbytère de Cap-Saint-Ignace n'abrite plus que le bureau de la fabrique depuis la fermeture du restaurant, il y a quelques années. Des locaux servent parfois à la tenue d'activités.
Commentaires