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Le statu quo constitutionnel de Philipe Couillard (texte d'opinion)



Depuis l'arrivée du magnat de la presse Pierre-Karl Péladeau, plusieurs observateurs politiques croient qu'un référendum est à portée de main pour le Parti Québécois, même si ce dernier tente en vain d'éviter la cruciale question.

D'ailleurs, la remontée dans les sondages du Parti Libéral du Québec, porte-étendard du fédéralisme dans la belle province, en est un des signes évident qui rallie d'ailleurs les fédéralistes sous la bannière rouge, et ce au grand désarroi de la Coalition de François Legault.

Cependant, la chose qui me surprend le plus de la part de monsieur Couillard, c'est qu'il n'a rien d'autre à nous offrir que le Statu quo constitutionnel en affirmant haut et fort que le fruit n'est pas encore mûr et que s'il y a un jour des négociations, ils devront venir d'une volonté du ROC...

S'il vous plaît, monsieur Couillard, donnez-moi un ¨BREAK¨

Comme si le reste du Canada et Ottawa ne s'accommodaient aucunement de la situation?

Il est d'ailleurs très surprenant que ce dernier fasse ses choux gras sur un possible référendum sur l'avenir du Québec, et que de l'autre côté, il recule encore une fois sur l'intégration du Québec dans la constitution canadienne, non-signée rappelons-le par Québec, depuis son rapatriement en 1982...

De deux choses l'une, soit Philipe Couillard manque de courage politique, ou bien soit il est l'homme de paille d'Ottawa.

Une chose est sûre, c'est qu'un jour ou l'autre le Québec devra trancher.

Soit la nation québécoise vote sa séparation pure et simple du Canada ou soit elle négocie son entrée dans la constitution, ``dans l'honneur et l'enthousiasme `` comme l'affirmait l'ancien premier ministre du Canada, Brian Mulroney.

Comme tout problème, un jour ou l'autre il doit être réglé, mais de grâce, soyons fiers et n'acceptons plus le statu quo contraignant le Québec en faveur d'un pouvoir centralisateur qui refuse à son avantage de reconnaître officiellement la nation québécoise et l'injustice historique que cette dernière a subit à multiples reprises.

 

 

 

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