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Le Syndicat de l'enseignement de la Côte-du-Sud indigné par les coupes de services en francisation

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Par une lettre officielle envoyée au député provincial de la Côte-du-Sud, Mathieu Rivest, les représentants du Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud (CSQ), Indignés par les coupes de services en francisation à l’éducation des adultes, ont voulu témoigner de leur mécontentement et des conséquences néfastes sur les équipes enseignantes en francisation du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud. 

Selon le syndicat, ces coupes représenteraient la fermeture de plusieurs groupes et la réaffectation de plusieurs enseignants en ce début d’année scolaire, en plus du nombre important de personnes qui voudraient apprendre le français et devront se retrouver sur des listes d’attente pour obtenir ce service.

« Alors que le ministère de l’Éducation sabre dans la francisation offerte dans les centres d’éducation des adultes, des profs de la région perdent cavalièrement leur emploi durant l’année, on change leur tâche et des personnes immigrantes n’ont plus accès à des cours de français. Quand le gouvernement dit vouloir valoriser les enseignants et faire de l’enseignement du français une priorité, on comprend que ce sont seulement des beaux discours et qu’il ne joint pas la parole aux actes. « Je tiens par contre à souligner l’humanisme dont a fait preuve le Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud dans le traitement de ce dossier jusqu’à présent. Nous avons travaillé conjointement à ce que cette coupure de services, dont personne n’est responsable localement, soit plus douce dans les circonstances », a fait savoir Nancy Gauvin, présidente du Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud.

Pour les représentants syndicaux de toute la province, ces coupes sont carrément injustifiables sachant que le financement alloué à la francisation, transféré par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) au ministère de l’Éducation est demeuré le même par rapport à l’an dernier et que la décision de couper relève d’une commande de l’Éducation.

« Les enseignants qui perdent leur emploi ou voient leur tâche affectée avaient pourtant choisi de travailler à l’éducation des adultes. Plusieurs ont développé une solide expertise au fil des ans. La francisation, c’est plus que l’apprentissage du français, c’est la transmission des codes de notre culture et de notre société. Le gouvernement doit changer de cap et s’assurer que les services de francisation puissent continuer à être offerts à la hauteur des besoins réels dans les centres de services scolaires, en toute cohérence avec le financement octroyé par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration », a conclu Nancy Gauvin, présidente.

Rappelons que le Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud (CSQ) représente environ 900 enseignantes et enseignants à l’emploi du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud et est affilié à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

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