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Le Syndicat de l'enseignement de la Côte-du-Sud réplique au gouvernement Legault

Radio-Canada

À l’occasion de la Semaine des enseignantes et des enseignants 2020 se déroulant du 2 au 8 février, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et le Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud tiennent à remercier chaleureusement les enseignantes et enseignants du Québec pour leur excellent travail auprès des élèves des écoles et des centres, malgré des conditions d’exercice qui sont, selon eux, loin d’être faciles.

Le ministère de l’Éducation a choisi le thème « 1 216 791 bonnes raisons de leur dire, merci ! », en référence au nombre d’élèves dans le système scolaire québécois.

Pour le syndicat, il s’agit d’une belle occasion de rappeler au gouvernement, les sacrifices que les professeurs font afin de donner un enseignement de qualité aux jeunes Québécois.

« Merci aux profs de porter encore et toujours l’école à bout de bras, même si les bras viennent à manquer. Vous faites de petits miracles tous les jours pour les élèves qui sont devant vous dans les écoles et les centres. Vous avez un impact positif inestimable dans leur vie. Il est plus que temps que vous ayez des conditions d’exercice à la hauteur de vos besoins et qui vous permettent enfin de souffler un peu », a déclaré Pascal Côté, président du Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud.

Le Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud trouve ainsi que le thème du ministère de l’Éducation est particulièrement ironique alors que, d’une part, le projet de loi-40 attaque l’autonomie professionnelle des enseignantes et enseignants et que, d’autre part, les demandes patronales inacceptables qu’il a déposées visent, selon lui, à alourdir la tâche et à en imposer encore plus aux profs.

« Le dépôt patronal reçu avant les Fêtes demande aux enseignants d’en faire encore plus : plus d’élèves dans les classes, plus d’heures de travail par jour, dans la semaine et dans l’année, plus de tâches imposées pour compenser la pénurie de personnel, moins d’autonomie professionnelle, plus de redditions de comptes, le tout avec une augmentation salariale en deçà de l’inflation. Pour nous, c’est clair, il y a 1 216 791 raisons d’avoir de meilleures conditions d’exercice », a conclu Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ.


 

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