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Le Syndicat Soutien Scolaire Bellimont augmente la pression

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Le Syndicat Soutien Scolaire Bellimont a, lundi, envoyé un communiqué de presse aux médias locaux afin de sensibiliser la population sur la présente négociation des employés du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud.

Le président a par ailleurs été porté, lundi matin, en compagnie de la vice- présidente, Valérie Syvrais et de leur conseiller syndical, Karl Campeau, leurs revendications syndicales à la direction générale du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud pour la négociation du secteur public qui s’amorce.

« Sans le personnel de soutien scolaire, qu’est-ce qui arrive ? Eh bien, l’école prend le bord ! », a déclaré Samuel Fortin, président du Syndicat soutien scolaire Bellimont.

Ce dernier estime que la situation n’est pas au beau fixe dans le réseau de l’éducation.

« Que ferait le réseau scolaire sans nous ? Ça irait très mal. Ça va déjà très mal, en fait. Pourtant, le caractère essentiel de notre travail est loin d’être reconnu à sa juste valeur. Les médias en parlent beaucoup ces derniers mois, la pénurie de personnel dans les établissements scolaires est grave. Et, c’est loin de se limiter à une pénurie d’enseignants. Le personnel de soutien quitte en grand nombre, car les conditions sont trop difficiles, mais aussi médiocres, de sorte qu’il est aussi difficile d’attirer de nouvelles personnes. Une partie importante de nos membres n’a pas de poste à temps plein. Ça doit cesser. En ces jours d’Halloween, notre message est clair : on veut plus que des bonbons, on veut une bonne convention ! », a poursuivi Samuel Fortin.

Toujours selon le syndicat, ce ne serait pas les problèmes qui manquent…

« Des problèmes, il y en a. Le ratio élèves/éducatrices dans les services de garde est de moins en moins respecté. Les actes de violence envers le personnel sont en augmentation. La précarité est une réalité pour une grande partie d’entre nous. Et il y a tellement d’autres problèmes qui compliquent grandement le travail du personnel en place, quand ils ne les font pas carrément quitter le réseau. Nous avons à cœur notre travail et nous voulons contribuer à améliorer le réseau dans lequel nous travaillons. De meilleures conditions apporteront sans aucun doute un meilleur service à l’élève. C’est pourquoi, dans le cadre de cette négociation, nous avons présenté 82 revendications à nos employeurs pour régler les problèmes. Ces 82 revendications sont 82 solutions. C’est ce que les membres du Syndicat Soutien Scolaire Bellimont sont allés présenter lundi à leur direction générale », a expliqué Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la FEESP-CSN.

 

Source : Samuel Fortin, président du Syndicat soutien scolaire Bellimont

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