Legault se réveille enfin sur le nationalisme (texte d'opinion politique)
Le chef de la Coalition Avenir Québec François Legault vient enfin de comprendre ce qui lui manquait pour aspirer à devenir Premier Ministre de la nation du Québec.
Le nationalisme...
D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi cet ancien péquiste ne l'a pas réalisé, et ce depuis le début de son aventure caquiste.
Probablement que le fait qu'il soit comptable et qu'il se serve exclusivement de son esprit logique en politique ne lui a assurément pas aidé à comprendre le québécois moyen.
La gestion d'une nation rappelons-le, ne ce fait pas uniquement avec la colonne des dépenses et des revenus...
Le nationalisme se transforme
Le nationalisme s'est radicalisé dans les années soixante en se métamorphosant nationalisme-souverainiste.
Maintenant à la lueur du dernier résultat pour le Parti Québécois, l'heure est peut-être venue de revenir davantage vers un nationalisme-autonomisme dans le style de l'Union National de Daniel Johnson père.
Et ça, deux élections plus tard, François Legault vient de le comprendre.
Le ¨timming¨ est maintenant excellent pour fédérer les forces nationalistes pour enfin espérer battre les libéraux.
Par contre, il ne faudra pas souhaiter la disparition du Parti Québécois, mais plutôt son intégration dans une nouvelle force politique avec la CAQ qui pourrait tout simplement se nommer Coalition Nationale.
De ce fait, ce parti pourrait tenter de faire des gains dans la fédération canadienne et de ce faire reconnaitre officiellement comme un des deux peuples fondateurs du Canada, et enfin signer la constitution canadienne dans l'honneur et l'enthousiasme.
Parce que disons-le, le statu quo n'est pas une avenue.
Le Québec d'abord!
Il ne faut pas non plus exclure la souveraineté de nos cartes, car si le reste du Canada refuse comme dans le passé d'entériner l'entente et ainsi de refuser de nous reconnaitre, nous serons en mesure de sortir la tête haute de la fédération et ainsi rejoindre le concert des nations.
Pour négocier avec Ottawa, nous devons avoir à la tête du Québec, un parti nationaliste qui agit primordialement dans l'intérêt du Québec, mais qui garde également en main sa carte de l'indépendance, le cas échéant ou nous connaitrions un autre refus de la part du ROC.
De ce fait, nous pourrions éviter que l'histoire se répète comme à l'époque de l'échec de Meech où le tricheur Premier Ministre, Robert Bourassa s'est mis à genou devant son option fédéraliste.
D'ailleurs, Couillard fera également de même, si ce n'est pas déjà techniquement fait...
Ca sera donc, l'indépendance si nécessaire, mais pas nécessairement l'indépendance.
Voici d'ailleurs le plan de match à adopter.
1-La Coalition de François Legault devient nationaliste (Fait)
2-Le Parti Québécois met de côté son article 1 de son programme pour tenter de faire des gains pour le Québec et fusionne avec la CAQ pour devenir une Coalition nationale et ainsi fédérer le vote nationaliste.
3-La nouvelle formation nationaliste bat les libéraux dans quatre ans.
4-On renégocie la constitution avec Ottawa pour ainsi faire des gains pour le Québec et pour enfin se faire reconnaitre comme un des deux peuples fondateurs du Canada et comme nation.
5- À la lumière des résultats, on enterre la hache de guerre avec Ottawa et on signe la constitution dans l'honneur et l'enthousiasme, où bien on fait tout simplement l'indépendance.
Voilà ce qui devrait se faire dans un avenir rapproché si nos leaders politiques tassent leur ego pour le bien-être supérieur de nous les Québécois.
Oui, le Québec d'abord!
L'indépendance si nécessaire, mais pas nécessairement l'indépendance!