Maison funéraire Marius Pelletier
Léonard Lévesque
L'ex-député, monsieur Léonard Lévesque est décédé le 26 août dernier à l'Hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière. Il avait 82 ans et 3 mois. L'homme politique a représenté les citoyens de Kamouraska-Témiscouata pour 2 mandats au sein du Parti québécois. Élu lors de l'élection de novembre 1976 et réélu en 1981 jusqu'en 1985, il a été défait par la candidate libérale, madame France Dionne.
Né à Mont-Carmel, le 23 mai 1935, fils de Joseph Lévesque, cultivateur, et d'Alice Pelletier, il étudia à l'École principale de Mont-Carmel et à l'École d'orientation des métiers du Québec à Montréal. Ensuit, il travailla un an dans le domaine de l'électronique à Saint-Pascal.
Monsieur Lévesque s'est impliqué dans sa communauté à titre de vice-président de la Caisse populaire de Mont-Carmel, membre des Chevaliers de Colomb, organisateur sportif du comité des loisirs de sa région et premier vice-président du Club Lions de Mont-Carmel et comme marguillier de la paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel en 1974 et en 1975. Avant de se lancer en politique, il était cultivateur, ayant repris la ferme paternelle depuis 1962. Le 6 juillet 1963, il avait épousé Candide Anctil, dans la paroisse Notre-Dame-du-Mont-Carmel. Deux filles sont nées de l'union : Sophie et Valérie.
Ses fonctions de conseiller de l'exécutif du Parti québécois de son comté en 1973 et en 1974 l'ont conduit à être choisi candidat et de se voir élu dans la vague nationaliste qui a écrasée les libéraux de Robert Bourassa en 1976. Au sein du gouvernement, il a été adjoint parlementaire du ministre de l'Environnement du 21 février au 23 octobre 1985.
Anecdotes :
L’ex-député entendait à rire. En campagne électorale, faisant ce qu’il est connu d’appeler «de la cabale » afin de gagner des votes, le politicien se plaisait à dire : « Avec Lévesque, tu ne te trompe pas! », faisant allusion au nom de famille commun qu’il partageait avec son chef, René Lévesque, qui était fort populaire à l’époque, « ce qui ne pouvait pas nuire » m’avait-il déjà raconté en s’amusant.
À l’époque où j’étais en affaires, monsieur Lévesque était client de mon commerce. Évidemment, ayant tous deux baignés dedans, nous aimions parler de politique. Un jour, il m’avoua qu’il était souvent plus attiré par l’amour de la terre que du parlement; si bien qu’il songea à démissionner. Alors qu’il marchait sur les plaines d’Abraham, pensif, il vit une silhouette s’approcher de lui. C’était nul autre que le premier ministre qui allait à sa rencontre. Après quelques mots échangés et quelques pas plus loin, les deux hommes avaient décidé de poursuivre ensemble. « Léo », comme plusieurs l’appelait, me dit en souriant : « Le chef était très convainquant! ». C’est finalement René qui remettra sa lettre de démission le 20 juin 1985.
L'équipe du Parti Québécois de Côte-du-Sud lui rend hommage :
C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Léonard Lévesque, député du PQ de la circonscription de Kamouraska-Témiscouata, de 1976 à 1985. Les membres de l'exécutif du Parti québécois de Côte-du-Sud tiennent à offrir à la famille et aux proches de M. Lévesque leurs plus sincères condoléances.
Même après ses années de députation, Léonard Lévesque a continué de participer aux activités du Parti Québécois. « La dernière fois que je l'ai vu, c'est lors de notre congrès de circonscription en mars dernier. Monsieur Lévesque a alors travaillé au prochain programme du parti. Il était toujours intéressé par les questions politiques et par l'avenir du Québec. », de déclarer Michel Forget, président du PQ de Côte-du-Sud.
Avec son décès, une page de l'histoire de Kamouraska-Témiscouata vient de se tourner.
Obsèques :
Les membres de la famille accueilleront les parents et ami(e)s pour recevoir les condoléances au Complexe Funéraire Marius Pelletier inc. de La Pocatière, le samedi 2 septembre 2017 de 13 h à 15 h 55. La cérémonie religieuse sera célébrée, ce même jour, à 16 h en la chapelle du Complexe funéraire Marius Pelletier et de là au columbarium. Les cendres seront inhumées ultérieurement au cimetière de Mont-Carmel.
Source : Notes biographiques de l’Assemblée nationale
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